Bonjours à toutes et à tous,
Fin 2018, on a découvert à la patte de ma setter âgée de 12 ans un début de cancer. Vous vous doutez de la peine dans laquelle on est plongé lorsqu'un vétérinaire vous apprend cela. Ma belle est donc réduite à des promenades et reste au chaud sur le canapé.
Mon fils, voyant ma peine m'a surpris en fin d'année pour mon anniversaire en m'amenant chez un éleveur-dresseur professionnel aux portes de Paris, où il avait "retenu" une femelle setter de 14 mois.
J'avoue que je suis tombé amoureux de cette jeune fille de suite car elle avait la même robe que mon ainée qui vient de Bretagne.
Mais le milieu des éleveurs étant ce qu'il est, j'ai juste eu une heure pour me familiariser avec cette jeune chienne : pédigrée ronflant, carnet de santé, passeport international car elle était allée en Serbie, en Espagne, vaccins etc....
et hop, nous voilà partis pour mon Sud Ouest natal où pendant 9 heures de route, elle n'a pas bougé sinon durant les arrêts-pipis.
De retour à la maison, l'hypothèse du chenil était possible mais généralement, le chenil est réservé pour mes très courtes absences ou pour un après-midi après les retours de ballades.
Autant "la Bretonne" reste sage sur le canapé, autant la dernière de 14 mois est une véritable fusée dans la maison.
Elle saute sur la table pour faire la voleuse, elle fonce sur la porte d'entrée, mordille les chaussures, gratte la terre dans les pots de fleurs intérieurs, court partout.
C'est une pile électrique. Je gronde bien sûr en haussant la voix et là, elle se met dans la position de la soumise en me regardant. Et hop le dos tourné, elle fonce de nouveau dans la maison. Elle est propre et demande à sortir pour les besoins.
La nuit, elle dort à l'intérieur mais ne souhaite pas aller dans un endroit bien précis. Lorsque je sors les deux setters, elles se léchouillent et vagabondent ensemble, même si la plus âgée reste médusée devant cette fougue incompréhensible. Ma vétérinaire, par trois fois, a examiné cette jeune chienne : l'hypothèse neurologique est évacuée, les crises épileptiques également. J'ai interrogé des settersmans autour de moi qui me disent qu'elle a toujours été sûrement en cage et qu'elle découvre le milieu humain dans une maison.
Certes mais depuis le 12 décembre, la "fusée" n'a pas perdu d'intensité !
Je peux le comprendre d'un chiot mais là, elle est en pleine "adolescence" certes mais je ne trouve aucune solution pour tenter de calmer l'animal.
Certes, je comprends aussi que l'éleveur n'avait pas de souci puisqu'il gérait 30 setters dans un élevage en cage et que ce n'était pas son souci que d'éduquer le chien de la sorte.
Pour autant, je suis en plein doute pour le devenir de cet animal et je me pose beaucoup de questions.
Si d'aventure vous avez rencontré ce même comportement, vos réflexions, suggestions, commentaires m'aideront sûrement à appréhender un peu plus ce souci qui me hante.
Je ne suis pas persuadé par exemple qu'un dresseur pourra mieux faire. Mais je suis preneur de toute suggestion. Merci d'avance.