Au crépuscule de ta 16° année, l’âge a eu raison de toi le valeureux guerrier que rien ne rebutait. Je savais ce combat perdu d’avance et c’est bien le seul qui t’a fait rompre.
Jamais rien ne t’avait empêché.
Je viens de perdre un Ami qui aura passé un tiers de ma vie à mes côtés de son premier à son dernier jour.
Je t’ai vu naître, grandir, évoluer, devenir un maestro.
Tu m’as montré, démontré, fait abandonner mes certitudes, bluffé,
Ton palmarès est moins étoffé que celui de tes descendantes mais tu as rempli notre bibliothèque de souvenirs.
Ensemble, nous avons versé des larmes de bonheur après nos exploits ; aujourd’hui, elles sont de peine parce que tu n’es plus là.
Ce matin, le chenil m’a paru vide en dépit de la présence de tes filles, petites-filles et arrière. Tu es parti rejoindre les autres de la famille.
Tu resteras celui qu’on ne remplace pas, le mètre étalon du compagnon idéal.
Merci pour tout cela.