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Il est maintenant possible de déterminer avec précision le moment opportun de la saillie chez la chienne. Ceci est intéressant dans plusieurs cas de figures:
* quand une chienne est restée vide bien que saillie entre le 10ème et le 14ème jour des chaleurs. En effet, si 80 % des chiennes saillies entre le 10ème et 14ème jour mènent à bien une gestation, 20 % ne sont pas fécondes durant cette période mais elles peuvent l’être soit plus tôt soit plus tard.
* quand l’éleveur veut faire saillir sa chienne par un étalon qui est géographiquement à une distance certaine et ne peut pas partir plusieurs jours
* quand l’éleveur détermine mal le début des chaleurs de la chienne, que ce soit au chenil ou à la maison : les pertes de sang vulvaires ne relèvent pas d’un mécanisme de menstruation mais d’un phénomène congestif qui peut être variable suivant les individus.
Le cycle oestral de la chienne comprend plusieurs phases:
* le proestrus : début des chaleurs où la chienne présente un gonflement vulvaire et un écoulement de sang.
* l’oestrus : période fécondante très brève ou la chienne accepte l’accouplement (mais la chienne peut parfois accepter l’étalon en dehors de cette période).
* le metoestrus : période qui correspond à la durée de gestation. Le cycle de la chienne est identique que la chienne soit pleine ou pas : la pseudo-gestation est physiologique chez la chienne et seuls les troubles en excès justifient une thérapeutique.
* l’anoestrus : phase de repos sexuel de longueur variable qui est responsable des grandes variations de la durée globale du cycle ; une chienne peut avoir une période interoestrale de 5 à 10 mois sans aucune cause ni conséquence pathologique. C’est la régularité entre les cycles d’une même chienne qui est importante.
La base du suivi consiste en des frottis vaginaux colorés par la coloration d’Harris Shorr. Cette coloration permet d’abord de déterminer les quatre phases du cycle sexuel de la chienne, à savoir l’aneostrus (la chienne n’est pas en chaleur), le proestrus (début des chaleurs), l’oestrus (période fécondante) et le metoestrus dont l’ apparition signifie que la fécondation n’est plus possible.
De plus, le suivi permet de mettre en évidence l’évolution du proestrus jusqu’à l’oestrus, chaque stade étant caractérisé par une modification de l’aspect du frottis.
En matière de biologie rien n’est tout à fait identique et cette technique des frottis permet une appréciation du cycle de la chienne qui sera affirmée par des dosages de progestérone.
En effet, au cours du proestrus et jusqu’à l’oestrus, on note une augmentation modeste (et variable d’un individu à l’autre) du taux de progestérone. Celui-ci augmente brutalement entre 24 et 48 heures après l’ovulation pour dépasser 10 ng /ml, cette valeur pouvant être 30 ou 50 fois supérieure. Ce taux de progestérone se maintient à un niveau élevé pendant la durée normale de gestation, que la chienne soit pleine ou non. Il retombe ensuite à un niveau basal inférieur à 2 ng au moment de l’accouchement.
Cette augmentation brutale 48 heures après l’ovulation, période pendant laquelle les ovocytes sont mâtures et fécondables, permet de déterminer le moment optimum de la saillie.
Le dosage de la progestérone peut se faire grâce à des dosages en kit semi quantitatifs disponibles chez tous les vétérinaires, ou par des dosages quantitatifs beaucoup plus précis et effectués en laboratoire. Cependant, ce dosage est fait dans les laboratoires humains et le délai de réponse à toute son importance.
dsds a écrit :a j ai surveillé depuis trois semaines et c est le 2émé jours dimanche de saignement
dsds a écrit :ça fera7ou 8 jours vendredi si je me suis trompé de 1jours chose qui peu arriver ,sachant que le samedi et dimanche ,le labo et fermé ,je me demandais si je devrais pas en faire un dosage avant lundi pour voir le taux ou attendre lundi 10 éme ou 11 jours ,il ne semble que je devrais vendredi