Moi, c'est Cassaïre, dans tous ses états, de mon premier jour de chasse à ce qui sera mon dernier, ce qui me fait avancer, prendre mon fusil, courir les bois, les montagnes, les marais, c'est mon chien et c'est LUI qui me motive.
Mais, je suis Cassaïre, j'aime qu'avec mon complice nous soyons plus fort, plus malin que le gibier. Le prélèvement intervient surtout pour le plaisir de la dégustation.
La bécasse, le BECASSIER, je me considère comme tel car de l'aube de ma vie de chasseur et jusqu’à son crépuscule, j'ai cherché et je chercherai cet oiseau magnifique qui nous procure à mon compagnon et moi les plus grandes émotions par son comportement et sa capacité à déjouer nos ruses.
J'ai tout chassé, les Rouges de Provence, la Bartavelles des plaine Alpines, le Tétra lyre, les lagopède Alpins, la bécassine, le faisan. J'ai chassé la Grive, les Favards (palombes), les canards..... J'ai chassé les lapins, le lièvre, le cochon, le cerf, le chevreuil.... Bref, un vrai Cassaïre.
Demain, partager mon temps de chasse, il n'en n'est pas question, limiter de façon drastique mes prélèvements, oui, pas de problème. Laisser mon Ami à quatre pattes dans le jardin, NON.
Je veux le sortir, le faire courir, lui en faire prendre plein le nez. Savoir que j'ai su le conduire là ou était cachée le belle Mordorée et le voir enfin la dominer la terrasser d'un arrêt ferme. Ensuite la regarder partir, être heureux de la voir voler, de savoir que dans un, deux, ou trois jours je pourrai ,la retrouver, OUI!
Je comprend la problématique des grands massifs du Morvan, le Nièvre et des détenteurs du droit de chasse qui en profitent, en usent et en abusent. Mais qui est le fautif? Qui à établit cet état de fait? C'est bien le demandeur, celui qui le premier à fait de la surenchère pour assouvir sa passion.
C'est vrai que c'est facile à dire pour moi qui suis dans une région où finalement l'action de chasse communale n'est pas si chère que ça. Sauf, que l'exemple aidant, les bons territoire deviennent des chasses privées avec des actions à des prix prohibitifs. Alors, même en ayant les moyens, je m'abstiens et chasse sur ma commune et sur un GIC à un prix plus que raisonnable. L'essentiel étant de trouver de temps à autre L'OISEAU.....
Je comprend vraiment ce que l'on peut ressentir en habitant une région de montagne ou la chasse peut-être fermée fin Octobre si la neige arrive tôt. J'ai vécu dans un tel coin. Je me suis refusé à payer trop cher pour assouvir ma passion, car je savais que cela ouvrirai la porte à des dérives.
Je ne jette la pierre à personne, je déplore que l'on en arrive à penser que la limitation drastiques des jours de sorties sera la solution. Ceux qui ont les moyens continuerons à payer pour aller, là ou ils pourront contourner le problème.
Alors, laisser des jours de tranquillité aux oiseaux, OUI, organiser nos territoires pour tous nous en profitions, OUI, baisser nos prélèvements, OUI, prendre des mesures au niveau d'une aire de répartition d'une espèce, OUI.
Comme le dit souvent Coureur des Bois, revenir à une chasse des "Rois" NON.
Je suis Cassaïre, je suis un chasseur de Provence qui aime son chien, son territoire et ses sorties car j'aime ma PROVENCE, alors ne cherchez pas à me limiter, ou alors vous allez me trouver....
La bise à tous amis chasseurs, je vous aime quand même
Team des Kilouptout sans poêmes.