................ Mardi matin. J'entr'ouvre la porte du bungalow : il pleut ! Oh, pas beaucoup, juste ce délicieux petit crachin qui nous trempe insensiblement. Mais on est venus pour voir le Mont, on va voir le Mont sacrédiou ! Hier soir, Arnaud nous a raconté les changements survenus depuis que nous étions venus il y a...presque 50 ans.
En fait, on ne peut plus se garer près du Mont, ce qu'on avait pressenti hier en passant à proximité. C'est même difficile de se garer sur le bord de la route pour prendre une photo de loin ! On est obligatoirement dirigés vers un parking (géré par Vinci). Mais une navette vous amène à quelques centaines de mètres de la porte.
Alors, en route ! Entrée au parking, on prend le ticket, on laisse la voiture (manque de réflexe des ruraux que nous sommes, on oublie de noter la rangée
), et on se dirige vers le groupe des touristes qui attendent la navette. On arrive, évidemment pour la voir partir ! Bon, on attendra la suivante, qui arrive quand même assez rapidement. Cinq minutes de trajet et arrêt. On descend ? Non, c'est juste devant un groupe de boutiques de souvenirs. Encore cinq minutes et nous voici devant le Mont.
On ne traine pas sur la passerelle ! Le vent est frais et associé au crachin, ça réveille !
Et nous voici à pied d'oeuvre !
On passe une première porte, puis le pont-levis. Triste rappel, des gendarmes contrôlent le contenu des sacs. Nous rencontrerons également des groupes de militaires, kalach à la main...
On suit la foule, en glissant plus ou moins sur les pavés mouillés. J'ai l'impression qu'ici rien n'a changé : rue étroite, raide, commerces partout, enseignes "moyenâgeuses".
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Mais la côte est toujours aussi rude et mon équipière commence à fatiguer. Plus question d'aller là-haut sur les remparts. Allez, on va jusqu'à ce paravent qui masque sans doute des travaux et on redescend. On passe devant une terrasse couverte où un serveur a l'air de s'ennuyer. Si on s'offrait un petit café CHAUD ? Mais le serveur nous répond qu'il ne peut faire ni café ni tisanes, n'ayant plus d'eau à cause de travaux.( Arnaud nous expliquera que l'eau vient "du continent" et qu'en outre, les terrassements sur le Mont sont souvent interrompus par la découverte d'ossements).
Il est presque midi et on est au niveau de "La Mère Poulard" célèbre pour son omelette... que nous n'avons jamais goûtée. Et bien, c'est l'occasion ! On va se faire une fleur !
La salle n'est pas bien grande. Pas mal de tables sont déjà occupées par des Japonais. Les murs sont couverts de photos et de dédicaces de personnages people : G.Clooney, M.Chevalier, B.Buffet... Je réfléchis déjà à ce que j'écrirai tout à l'heure
... On commande bien sûr une omelette parmi beaucoup d'autres au lard, aux légumes...
..... Ben, on est contents, l'omelette à la Mère Poulard, on connaît... Franchement... pas terrible ! On a même eu du mal à finir. Non pour la taille (elle est gonflée au blanc d'oeuf battu) mais pour le goût. Enfin, bon, c'était pour une oeuvre
Retour sur la passerelle pour attraper une navette. Parking... Où est la voiture ?... Coup de chance, le hasard nous avait mis dans la bonne allée... Arrêt devant la barrière. Je glisse le ticket, le récupère, insère ma carte... La barrière reste fermée... Témérairement, je retente l'opération...Idem !
Bouton d'appel : "blabla.. mettez votre ticket... mettez votre carte..." Pas mieux !
"Mettez votre ticket en face de la caméra...puis insérez votre carte.. MAIS JE L'AI DEJA MISE TROIS FOIS ! On va annuler, monsieur"...
Enfin la barrière se lève ! Vite, profitons-en ! Il va falloir que je vérifie mon prochain relevé
Un dernier regard au Mont.
En rentrant, on va quand même trouver une berme un peu élargie pour photographier un coin qui m'a plu.
Il pleut toujours, enfin, "ça crachine"... Que fait-on demain ?....