Hier, balade mycologique en forêt des Arbailles, à la limite de la neige. Je pensais voir peut-être une bécasse mais non, pas beaucoup plus de champignons d'ailleurs.
Et le loulou était resté à la maison ! Aussi, depuis le lever aujourd'hui, il me colle aux basques, roucoule comme une palombe amoureuse, fait mille allers et retours vers la porte ou la voiture si on le laisse aller dehors.
Mais voilà, un brouillard épais, peu engageant me cache les bois que je devrais voir depuis la maison. Je suis vach....nt motivé ! Un coup d'oeil à la météo : aujourd'hui nuageux (eh bien, pour du nuage, c'est du nuage !) mais demain, pluie. Si je ne sors pas le chien, il va péter une durite ! Allez, on y va ... mais pas loin, hein !
Trajet sans pluie ou presque. On arrive au départ du sentier. J'enfile la Barbour quand même, attrape le Verney et claque la portière. Et vlan, départ d'une jolie petite pluie, bravo pour la synchro !
On descend vers le ruisseau. Mon auxiliaire file devant, revient, explore à droite, à gauche, bref, il s'applique, c'est au moins ça. J'arrive en vue du ruisseau et je n'entends plus la sonnaille. Loulou est planté sur la rive là-bas, le nez tourné vers un amas d'arbres tombés et bien enchevêtrés. Mais, gros problème, le sentier finit par un toboggan de glaise sur trois ou quatre mètres et je n'ai pas le choix ! Comme j'ai eu la riche idée de mettre les bottes au lieu des chaussures, je glisse encore mieux, la cheville, pas tenue, bouge sur la semelle... Fusil cassé, je tente la descente mais, je suis à peine à mi-pente que l'oiseau, n'appréciant sans doute pas mes évolutions, me gratifie d'un fla-fla-fla, sans que je puisse même l'apercevoir. Il me semble seulement que le bruit monte le versant opposé. On fait quand même la partie aval, tant bien que mal. Les passages de l'an dernier sont complètement impraticables. Il faut sans cesse remonter pour passer des arbres tombés en travers. Rien jusqu'à la route. On remonte par le chemin de crête. Am'ka rentre dans le bois à nouveau et je vois dame bécasse qui vole au-dessus des arbres, vers le ruisseau sans doute.
J'ai eu la flemme de recommencer le tour malgré les encouragements d'Am'ka. On reviendra... après la pluie
