17 nov. 2005 13:48
perdigalier11 est tu sure que c'est la saison 2004?
je te met le compte rendu de la saison 2004/2005
Compte-rendu de la saison bécassière 2004-2005
Encore une fois le mystère de dame bécasse nous aura apporté des surprises pour cette saison 2004-2005. Et cela aura été de bonnes surprises. En effet après une saison 2002/2003 qui restera comme une des plus mauvaises saison enregistrée depuis douze ans, la campagne 2003/2004 avait redonné un peu d'espoir aux plus pessimistes. Elle avait indiqué qu'après la saison 2001/2002 qui avait certainement dû entraîner des prélèvements importants dans les adultes, le renouveau du cheptel semble amorcé. La saison qui vient de s'écouler est bien le signe que, sans oublier la prudence qui doit accompagner toute mesure concernant la bécasse, le cheptel ne se porte pas aussi mal que certains veulent le croire.
L'ICA annuel national à 1,43 situe la saison 2004/2005 en deuxième position des douze saisons archivées. Si l'on sépare en cinq intervalles les valeurs comprises entre l'ICA le plus faible et l'ICA le plus fort, avec comme point central l'ICA moyen calculé sur les douze saisons enregistrées, celui de cette saison se trouve dans la bande d'une saison très bonne, légèrement au dessus de la limite avec la classification bonne. L'ICA de la migration est légèrement inférieur à l'ICA annuel, ce qui correspond à une saison pour laquelle l'hivernage a marqué la saison. L'évolution inter mensuelle de l'ICA est quasiment conforme à une saison normale avec un ICA allant décroissant de novembre à janvier mais février présente un excellent ICA puisqu'il arrive en deuxième position pour ce mois des neuf ICA mensuels enregistrés. Après un passage d'octobre quelconque, la migration a débuté début novembre pour se renforcer dans la deuxième décade de ce mois qui est la meilleure de la saison. Le mois de décembre a également été très bon. Janvier et février ont été bon et très bon avec des ICA d'un niveau de ceux d'un bonne migration. La côte aquitaine et les trois départements les plus hauts de la région Rhône-Alpes sont restés avec une présence à peu près identique à la saison précédente. Mais la majorité des départements ont vu une présence d'oiseaux nettement plus importante que la saison passée.
Octobre a vu un passage quelconque sur l'ensemble du territoire. L'ICA de ce mois est l'avant dernier des neuf saisons archivées.
L'ICA de novembre se situe en deuxième position des neuf dernières années. Celui de décembre est également en deuxième position. Si l'on observe les ICA par décade de ces deux mois, il apparaît que leurs deuxièmes décades ont été les meilleures, sur chaque mois et sur l'ensemble des deux mois. Au total une très bonne migration.
L'ICA de janvier est en troisième position et celui de février en deuxième position des ICA de ces mois pour les neuf années passées. Les ICA par décade décroisse doucement de fin décembre à fin janvier mais restent à des niveaux élevés. Ensuite les ICA de février sont supérieurs à ceux de janvier et celui de la première décade supérieur à celui de la deuxième. La partie hivernale de la saison a donc démontré une excellente présence d'oiseaux pour cette phase de la saison. Sans coup de froid important les oiseaux sont restés où la migration les avait amenés, renforcés d'oiseaux venant petit à petit des contrées européennes, au fur et à mesure que la neige apparaissait et que le coup de froid que nous avons connu de manière forte après la fermeture prenait de l'importance.
De manière plus géographique, aux exceptions près qui seront vues ci-après l'ensemble du territoire a vu une bonne à très bonne présence d'oiseaux et cela tout au long de la saison. Le Sud-Est, le Languedoc-Roussillon, le nord de l'Auvergne et du Limousin, la Bretagne ont connu une très bonne saison. Le reste de la France, à l'exception de la côte aquitaine et et des trois départements du nord(est de la région Rhône-Alpes a connu une bonne saison. Les exceptions citées ont vues une saison qui a été moyenne ou très moyenne. L'absence de froid en période migration semble avoir laissé les oiseaux là où ils étaient arrivés à ce moment et sans les pousser justement vers la frange côtière du sud-ouest. Puis au fur et à mesure de l'avancement de l'hiver, la présence des oiseaux se maintenait comme si le froid qui prenait petit à petit de l'ampleur, amenait les oiseaux restés en arrière.
Le principe de prélèvement raisonnable sur les ressources naturelles renouvelables s'impose aux activités d'usage
http://www.avifauna.asso.fr/