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Très Chère Webmiss,
Je ne veux pas apparaître pour un goujat, ni un malotru et mon intention n'est pas de remettre, au travers de ce post, ton travail de lecture de la presse nemrodienne, mais vois tu moi je préfère à la lecture de cette presse si riche, de ces nombreux ouvrages savants une toute autre façon de penser à la mordorée.
Pour ce faire il y a deux façons. Voici la première.
Tout d'abord il convient de choisir le lieu idoine, qui un vieux fauteuil, qui un crapaud, qui une vieille chiliènne.
Après il convient de trouver le moment opportun, celui que le sage Aristote appelait le chaïros; pour ma part j'aime assez en ce mois de septembre la chilienne, la terrasse et lorsque toute la maisonnée friquotte avec ce jean foutre de morphée.
Il manque à ce décor assez simple comme tu le constateras un alcool, un vieil armagnac ou de ce très bon Tantallan au goût de réglisse, un cigare sied bien.
Une fois assis, attendre que le museau de votre chien vienne se lover sous la paume de votre main. Mon grand père m'a topujours que les seins d'une honnête femme devaient tenir dans les paumes des mains d'un honnête homme...et bien il en va de même pour non compagnon , subtile technique du passage sous la main, petit mouvement de la tête qui place derechef celle-ci sur le chef de celui-ci.
Attendre quelques instants et là la magie opère....
On revoir défiler comme dans tes livres et revues de belles images, la première bécasse à Lanvaux, la première à Capbreton qui de vols en vols m'a fait en une matinée découvrir mon nouveau territoire, ce matin là à Benesse, le chien coulait coulait je pensais à des faisans la joie d'avoir fait tomber une bécasse m'a fait ne pas comprendre pourqoui le chien n'allait pas au rapport, passant devant lui décollant la seconde; premier pairon.... mais là je te fais une revue de presse façon radio le matin....
chacune de ces images renvoyant à d'autres images : Lanvaux et ces week end fous ou je partais à 17h de Mont de Marsan pour être dans la nuit à Vannes, le samedi matin et les prétextes pour être seul avec mon père pour savoir comment ma mère régissait à la chimio, et le dimanche à chasser pour faire comme si de rien était, que je venais pour cela...
le souvenir de la tête d'Alain et d'un des derniers arrêts de Dick sur les bords de la pente...
Demain je te raconterais la variante à cette revue de presse.K Désolé d'avoir été un peu long.

rien d'autre à te dire que merci.. pour ce si joli moment à te lire...et à te relire...