Un petit 11 à 12 ce matin, dans la gelée blanche. Je décide de visiter le saliga que je vois depuis la maison. Il y a plusieurs années, j'y voyais un oiseau de temps en temps mais depuis que le gave en a "avalé" une moitié, je n'y suis retourné qu'à la pêche, et en cuissardes... La partie aval du secteur est enfermée entre le gave et un petit bras mais les crues ont aussi agrandi le départ d'eau dans le bras et là où je pensais le traverser, c'est râpé sans les cuissardes !
Am'ka, même sans cuissardes, passe sans problème... et sans penser à son arthrose. Il disparaît derrière les buddleias et autres saules ou ronces, mais je le suis sur la rive, le grelot maintenant le contact...
Et, évidemment, alors que le grelot m'indique que mon zouave est de l'autre côté, vers le gave, plus de son ! ZUT ! J'attends, je siffle... rien, ça semble ferme... Je descends un peu plus en aval et finalement, un "gué" me tente : un haut fond de galets traverse en oblique et atteint la rive opposée cinq mètres plus bas.
- bras_gave_131129.jpg (43.92 Kio) Consulté 2193 fois
Un bâton échoué sur la berge achève de me convaincre. Allons-y ! Le courant est fort mais j'arrive à peu près sec sur l'autre rive. Reste à retrouver le chien... Ah, il est là (c'est super un chien très blanc, même si sa maîtresse dit que c'est salissant). Il est là, le nez sur un buisson épais de saule et de ronces, près du gave... Si j'arrive derrière le chien, elle va partir sur le gave et si - par hasard - je mets dedans, elle tombe à l'eau et c'est foutu... J'entame une manoeuvre de contournement mais je n'ai pas le temps de me placer. J'entends le claquement des ailes et je la vois plus loin, au-dessus du gave, vers l'autre rive. Pas question de traverser cette fois !
Demi-tour, on finit d'explorer le secteur mais sans succès. Reste à retraverser le "petit" bras. Je n'ai rien vu de mieux que le passage de tout à l'heure... Je retrouve l'endroit et mon bâton mais cette fois, si je veux suivre le haut fond, je dois remonter le courant ! Malgré le bâton, ça glisse, et surtout, l'eau, repoussée à chaque pas à contre-courant, monte largement au-dessus des bottes ! .......................
Là, maintenant, le chien est au soleil devant la terrasse, à côté des bottes et du pantalon qui sèchent au soleil Quant à la bécasse, si elle avait eu l'idée de se poser en face du gué, elle aurait savouré l'instant, sûr !