Mercredi 15 Novembre 2017 – Hautes montagnes – Pyrénées
Aujourd’hui, on part chasser là haut, nous nous arrêtons prendre des sandwichs et des « pains aux chocolats » bizarrement ici ils appellent ça « chocolatines ».
45 minutes de route pour arriver au point de départ, les routes de montagne ça donne la nausée. J’ai peur de souffrir lors de l’assencion, j’ai peur de perdre de Léna avec la population de cervidés présentent ici.
On part, il fait froid, je claque des dents. Cela fait a peine 15 minutes que je marche, et on fait une pause « change », on retire nos vestes, on transpire ^^.
Léna s’applique bien à faire le « bas », on continue de monter, c’est superbe, je crois que Elodie, Julie et Fabien auront entendu ces termes plus d’une centaine de fois. C’est magnifique !
A chaque virage, la montagne nous offre une vue, une atmosphère différentes. Les cascades glacées, les ruisseaux tout est somptueux !
La montée se fait bien me concernant, je gère mon souffle et mes jambes tiennent la cadence. Seul bémol une ampoule au talon droit. Mais pour le moment la douleur est tenable.
Nous nous arrêtons pour manger, le haut est enneigé, ici aussi car c’est à l’ombre. On retire les cloches et nous profitons du calme de la montagne. Les chiens sont heureux. June et Léna jouent dans la fine pellicule de neige. Nous terminons de manger quand beep beep beep !! Ahhh je prends le sac nous courons en montant, puis Elo et moi restons sur place pour guetter nos affaires. Julie et Fabien montent au point de Goody loin loin loin, June et Léna les suivent. Je prie pour pas qu’elle se perde ou parte sur les cerFs (je mets en majuscule car ici ils prononcent le F) sans cloche.. On les voit tout la haut . C’est beau ! Résultat rien, une bécasse supposée.
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Ils reviennent à nous et hop on part !
On monte tout la haut, la vue est extraordinaire, les chiens sont toujours au taquet. June fait rouler les roches sous ses pattes, c’est un continental britannique, elle est incroyable ! Goody et Léna prennent plus de terrain. C’est superbe, en fait, je crois avoir eu un sourire bloqué sur la totalité de cette journée.
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Voilà, il est temps de redescendre, je crois que j’aurai préféré continuer de monter… « Pourquoi on descend que vers la droite ? » Mon ampoule me fait souffrir, je contracte ma jambe droite bizarrement pour porter mon poids avec un peu moins de douleur. Puis on descend un peu à gauche.
On passe sur la stèle « Sébastien », là ou une semaine plus tôt, il était bloqué de « vertige » en voyant le vide sous nos pieds. On s’amuse à prendre une photo souvenir pour lui envoyer. Sans rire, j’ai failli être bloqué sur la roche d’après, je ne savais pas ou mettre mes pieds.
La descente ce n’est pas mon truc c’est certain, j’ai l’impression d’avoir des coussinets.
Nous voilà sur un « chemin » ou plutôt une coulée perpendiculaire à la pente. Gling gling gling arrêt de Léna (je ne la vois pas), beep, arrêt également de Goody. Flap flap flap flap. La bécasse décolle sans qu’on puisse la voir… Goody n’a pas patronné, elle l’a arrêté également puisqu’elle ne voyait pas Léna…. Au beeper, elle décolle…. Je prends le fusil et décide de suivre Léna, elle est forte à la relève… comme par magie, mes jambes sont légères, la montée inexistante… Je l’écoute de loin, elle travaille… Goody est plus en bas et June à ma droite. Fab et Elodie crient bécasse !! Elle a dû partir à la cloche de Léna. Léna travaille encore… je ne pense pas qu’elle ait tapé dedans, sinon elle serait derrière…. Elle revient on lui retire la cloche et nous prions pour la revoir, il faut redescendre, il nous reste du chemin encore pour retourner à la voiture… Je suis sur un nuage et une certaine émotion est présente.
Plus que 20 min de chasse, Léna prend une émanation beep, beep, ça coule, j’en peux plus, je reste sur le chemin si ça sort c’est bon…. Ça monte, Goody coule aussi, Fabien suit les chiennes mai… rien… ça doit être une place bien chaude… Je ne sais pas comment Léna peut faire, elle prend certes moins de terrain, quoi que, des fois… mais elle continue….moi je prends du lait concentré, du chocolat, de l’eau, je suis HS, Julie également, et les montagnards ont l’air plus frais que nous ^^
La voiture en vue, les nerfs lâchent, on rit d’un rien, j’ai mon pied droit qui est mort !
Mon rêve pyrénéen c’était de faire une bécasse à l’arrêt de Léna, mais au final, je l’ai fait, il n’y a rien de plus beau que de voir son chien prendre un point sur bécasse en montagne. Il faut de la passion, de l’envie, de l’endurance.
Les chiens, le biotope, les amis, tout y était pour revenir de cette journée enchantée.
Un seul mot : MERCI.
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Sur cette dernière photo on est monté tout la haut !