Première sortie bécasse de l’année 2020 que je dois à une invitation d’un copain que je remercie vivement.
Mal dormi dans la nuit car mon subconscient rêve d’une sortie fabuleuse. Je me lève une heure avant l’heure prévue pour insomnie et en attrapant ma chaussette…clac le dos…ça commence bien !
Un tramadol avec le café qui me calmera un peu mais je suis tout en travers.
RDV au petit jour au café du village pris d’assaut par une quinzaine de chasseurs surtout de lièvres (encore ouvert dans le 04) Mon copain m’appelle pour me dire qu’il arrive un peu en retard et qu’il est contagieux d’une bonne gastro. Il est vraiment venu pour me faire plaisir mais il commencera la journée avec le réservoir à énergie presque vide pour une longue journée.
Nous sommes sur le haut du plateau d’Albion entre 1100 et 1300 m ou il est tombé plus de 80 cm de neige lourde au 14 novembre. Le poids de la neige sur les sapins et la tempête qui a soufflé fort a cassé 1 sapin sur 2. Les dégâts sont considérables et empêchent fortement notre progression au cœur des bois pour aller au chien.
Depuis plusieurs jours on constate le phénomène des températures inversées, -4° en plaine et 0 à -1° à 1200 m d’altitude.
Normalement à cette époque tout est gelé et les oiseaux ont fui. Mon copain est sceptique sur la présence de bécasses …soit disant !
On a 4 setters et on commence avec Nykos et Oslo qui avec ses 18 mois seulement fait déjà un superbe travail .Il a commencé au tétra lyre en Savoie et depuis 15 jours il trouve et négocie les oiseaux à merveille. La quête de Nykos est la même qu’Oslo avec beaucoup d’expérience en moins.
Par 2 fois on aura quelques beep et ça lâchera très vite.
Complètement à plat d’énergie mon copain me fait faire un joli parcours pendant qu’il reprend quelques forces au soleil dans le 4x4.j’ai pris Flash qui fera sonner 2 fois le beeper et ça lâchera vite aussi. On pense à des oiseaux hyper légers.
Après une restauration rapide que je serai seul à avaler, on repart pour un dernier tour avec Nykos et Jazz. Ce chien a été opéré de la tête du fémur en février et s’il a bien récupéré, il ne tient pas plus de 2h. C’est un avion de chasse a tête chercheuse…5 minutes …arrêt…l’oiseau a déjà volé à la cloche certainement. A partir de là Jazz a voulu absolument trouver avant le chien qui l’accompagne et nous ne l’avons plus vu de 20 minutes. Retrouvé et arrêt …Le GPS du copain indique 560 m ! On fait au plus vite mais arrivé à 100 m du chien…ça lâche ! Il refera 2 fois le coup sur la même à 420 m et à 360 m et ça vole (on pense !) chaque fois avant notre arrivée. Sous les sapins c’est complètement nu !
Il décide de punir avec EDF et pour finir il ne dépassera plus les 250 mètres.
Jazz est un très grand chien mais qui n’apporte que le plaisir d’avoir trouvé un oiseau inapprochable.
Je pense qu’il doit y avoir 3 oiseaux sur un bon millier d’hectares.
Le temps était beau et frais et le territoire somptueux. Mon pot qui a des chiens fabuleux a trouvé Nykos bien vaillant mais ce n’était pas une journée pour lui pour lui permettre de trouver.
Trouver une bécasse aujourd’hui était aussi difficile que trouver une aiguille dans une botte de foin.
Impossible de poster les photos , le site me dit trop volumineux...désolé.