Ma belle rivière Dordogne a les honneurs de la presse et de la protection de l'UNESCO.
Je sais bien que ça ne va pas interresser grand monde ici ou là...
Mais pour avoir suivi avec mon père la création et il y a "quelques" années quelques réunions des acteurs de cette classification et protection du bassin de cette rivière que j'aime particulièrement...ça me fait plaisir...
[i]L'Unesco fait de la Dordogne une réserve mondiale
Le rôle de gestion d'Épidor depuis vingt ans récompensé.
Meriem Bouamrane, responsable du programme Homme et Biosphère au sein de l'UnescoMeriem Bouamrane, responsable du programme Homme et Biosphère au sein de l'Unesco (Photo Antoine Tinel)
C'est le fruit de vingt ans de travail qui a été récompensé hier lors de la première journée des deuxièmes états généraux de la Dordogne, organisés par Épidor à Bergerac.
Le bassin de la Dordogne a reçu le titre de réserve mondiale de biosphère, vingt ans, donc, après la création d'Épidor, l'établissement public qui gère le bassin de la Dordogne. « L'Unesco reconnaît le travail accompli, souligne Meriem Bouamrane, responsable du programme Homme et Biosphère au sein de l'organisation internationale. Ainsi que le dynamisme sur ce territoire pour que la région soit un modèle. »
Les réserves de biosphère sont des sites désignés par les gouvernements nationaux et reconnus par l'Unesco dans le cadre de son programme sur l'homme et la biosphère (MAB). Le but est de promouvoir un développement durable basé sur les efforts combinés des communautés locales et du monde scientifique. En clair, concilier conservation de la diversité naturelle et culturelle et développement économique et social. Ces zones permettent de tester et développer des approches novatrices du développement durable, du niveau local au niveau international.
Le bassin de la Dordogne a donc dû répondre à plusieurs critères pour prétendre à ce titre. C'est tout d'abord un territoire qui, fort de ses 24 000 km2, présente un important potentiel en termes d'écosystème, de faune, de flore et de biodiversité. Le bassin fait également l'objet d'un développement orienté vers le durable. C'est aussi un lieu d'échanges et de formation.
Pas un sanctuaire
« C'est une réserve au sens noble du terme, note encore Meriem Bouamrane. Il ne s'agit pas de faire du bassin de la Dordogne un sanctuaire, de le mettre sous cloche. » Surtout que cette reconnaissance est en fait un nouveau départ. Celui qui doit encourager à poursuivre les efforts engagés depuis vingt ans. Car le titre attribué sera « remis en jeu » tous les dix ans. «.../..[/i]
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