26 août 2022 11:38
Alors l'ouverture ou plutot les ouvertures, pour moi, sont une histoire de longue haleine.
Tout d'abord le 15 Aout, fête religieuse par excellence, mais aussi fête des nemrods corses, avec l'ouverture du sanglier, les premières battues, les premiers coups de fusils ou carabine, les premiers spunitini et bien sur la macagna, sans elle, l'ouverture n'est pas vraiment l'ouverture.
Ensuite le 1er dimanche de septeembre, l'ouverture aux petits gibiers en Corse, souvent 1 petit tour le dimanche soir, et le lundi et mercredi en espérant quelques arrêts sur les rouges maquisards. Et dès le jeudi, il faut vite prendre le bateau pour rentrer sur le continent et faire l'ouverture de mon enfance avec les copains de mon village, surement l'ouverture la moins intéressante en termes cynégéitques, que du gibier laché, mal nécessaire des zones péri-urbaine pour garder un minimum de chasseurs. Par contre le 1er casse croute avec les copains de jeunesse, voire d'enfance, les mêmes souvenirs 1000 fois répétés et entendus, mais çà fait aussi partie de l'ambiance. C'est dans ses moments là que les vieux qui sont partis nous accompagnent
"Tu te souviens quand ton grand-père t'avait engueulé parce que tu avais manqué le lièvre aux pommiers, tu te souviens quand Roger avait absolument voulu aller à la chasse le mercredi au noyer eet que tu avais tué le lièvre au vol, ...." C'est notre manière à nous de le faire nous accompagner.
Le casse-croute fini qu'il est l'heure de refaire 1 petit tour de 20 minutes et de rentrer a la maison et d'aller manger avec l'ami de toujours. Et oui finalement les ouvertures, ce ne sont jamais les beaux tableaux, mais surtout des histoires d'ambiance et d'amitié.
Marc