Depuis un mois que j'attends ! Mon fournisseur m'avait porté deux bonnes fourches de fumier de brebis que j'avais réussi à épandre sur la terre retournée à la fourche en automne et hiver mais le lendemain il s'est mis à pleuvoir et ça n'a quasiment pas cessé. Pas question de passer la fraise et je commençais à me désoler, d'autant que je vais être indisponible fin mai-début juin.
Me fiant aux annonces météo, j'avais prévu de commencer ce matin mais au lever, le ciel semblait bien menaçant. A 9h, pas mieux... Je tente ou pas ? Finalement, à 10h, je me décide, on verra... Zut, plus d'essence pour le motoculteur

! Un saut à la station, le plein du réservoir... Cette foutue machine a pris des habitudes d'inaction et ne démarre pas

. Je démonte la bougie, gratte un peu, verse deux gouttes dans le cylindre et tire, tire, tire... Ouf, c'est parti ! le ciel m'accorde toujours le sursis, j'ai le temps de fraiser un bon petit carré et de semer les premiers haricots verts (enfin, violets) et de planter une dizaine de pieds de mes tomates, avec même une poignée d'orties hachées au pied.
Tout ça en courant par crainte d'être arrêté par la pluie... mais il y a deux heures que j'ai fini et il ne pleut toujours pas.
Loulou est heureux, il a probablement réussi à bouloter quelque friandise au jardin et cet après-midi, on va faire un tour
