Je pensais faire un tour en haut ce matin mais avec ce vent, pas question ! Alors, direction habituelle, le saliga !
En arrivant,

, le petit bras qu'il faut traverser en sautant sur quelques galets, est en crue ! Et je réalise qu'aujourd'hui et demain et dimanche, la société qui gère le barrage, ayant conclu un accord avec la fédé de kayak, effectue plusieurs lâchers pour des compétitions. Le problème est qu'il y a de plus en plus de "compétitions" et "stages" et "journées" et qu'en plus du kayak, il y a toutes sortes de patouillages qui ont "besoin" d'eau. A cette saison, nos truitelles de 4-5cm, nèes en janvier, apprennent elles aussi à nager en eaux vives sans parler des rives qui, soumises à des variations de niveau brutales et répétées, s'effondrent de plus en plus...
Mais le loulou est parti devant, il faut suivre !
L'ail des ours est en pleine floraison mais on commence à y voir les sentiers laissés par les chercheurs de morilles. Bientôt, tout sera abattu, écrasé. Un aconit s'est dépêché de fleurir avant le désastre, vite, une photo !

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Brusquement, un bruit d'écrasement domine le grondement du gave. Un chevreuil qui aurait démarré ? Am'ka n'a pas bronché, c'est autre chose... On continue à avancer et peu à peu je distingue le ronflement d'une tronçonneuse. A l'entrée du saliga, ce n'est pas une mais deux tronçonneuses qui abattent peupliers et frènes à peine venus .

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Encore un bout de nature qui fout le camp ! Mais que restera-t-il ???