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Pas d'ouverture de la caille chez nous. Même pas d'ouverture petit gibier, lièvre, perdrix, lapin, faisan sont rares et interdits.
Ne chassant ni la palombe ni le gros, j'attends la fin d'octobre...
Alors on va encore traîner dans la forêt avec le bâton et le reflex pendant un mois et demi, ce qui, finalement, ne déplaît pas au loulou.
Tantôt, soleil voilé par moments, petit vent agréable, on a fait un tour par des pistes qui, dans huit jours, vont être infréquentables, livrées aux 4x4 du Rallye des Cimes.
Mais aujourd'hui, quel calme !

Je n'ai pas su résister aux pieds rouges... mais attention, ne pas confondre !
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J'espérais une ou deux girolles... sans trop y croire quand même. Bien trop sec, même pas un pied de mouton !

Météo favorable pour quelques jours encore, c'est le dernier moment pour emmener quelques copains au Pic d'Orhy... en priant pour qu'il n'y ait pas trop de vent. En attendant au lieu de rendez-vous, je discute avec deux camping-caristes normands (je râle souvent après les camping-cars mais là, c'était presque un "pays" à moi ). On se découvre un peu les mêmes goûts pour la montagne, les fleurs, le calme... Finalement, au moment de partir, je leur propose -sans trop y croire- de venir avec nous. Tenu !
On organise le voyage et après une bonne demi-heure de route, nous voilà à pied d'oeuvre, au Port de Larrau, à 1585m, à 200m de la frontière.
Petit regret en descendant de voiture : un setter galope sur le parking précédant ses maîtres. Et j'ai laissé Am'ka à la maison .
Allez, coupe-vent, casquette, sac à dos... c'est parti !
Les premiers mètres annoncent la couleur : ça monte quand même !


On nous surveille !


On est presque toujours sur le versant sud et c'est l'Espagne qu'on voit à notre gauche.

Les mérendéras sont partout.

On arrive au petit col. Un regard en arrière...

Les géraniums cendrés sont là, peut-être un peu plus ras et assoiffés que les autres années. On n'en voit pas un avant le col ...

La grimpette se fait plus dure sur un sentier de terre sèche qui roule sous les semelles. Mais le sommet est proche.

Depuis le sommet : à droite en bas la France, au fond et à gauche la forêt d'Iraty 17000ha, la plus grande hêtraie d'Europe, dont la plus grande partie est d'ailleurs espagnole.


Eux aussi redescendent. L'herbe se fait plus rare, les nuits deviennent fraîches... Pluie et orages sont prévus... puis ce sera la neige... et l'histoire recommencera

magnifique photos merci

Je vais encore me répéter mais c'est vraiment beau chez toi !!

Merci de nous faire balader

belle photo avec de beau paysages

, c'est beau

Whaou ..cela respire l'espace !!
sympa les moutons !!!
cette année ? la laine sera bleue ciel !

Avec ceux-là, tu as sans doute de quoi te faire un pull-over... bleu mais si tu veux en couleurs j'ai ça :


J'ai même vu parfois des brebis "clowns" de deux couleurs... Y a pas qu'en politique que ça change parfois !

AHHHHHHHH !j'ai compris !!! c'est pour la cuisson !
Bleu ->bleu
Saignant ->rouge
A point jaune
Faisandée ? Vert !!!

Sortie au-dessus de Saint Jean Pied de Port cet après-midi. Très nombreux pèlerins, coquille pendue au sac à dos, sur la route de Compostelle. On les laisse sur la route et on s'avance dans les paturages, les fougères et la caillasse.

Direction le "Zerkupe" qui culmine culmine à environ 1000m.


On y est presque. Ici, un vieux parc à brebis sans doute.

Vertige garanti au bord de la falaise.

C'est plus sécurisé vu du bas !

On se perd un brin dans le lapiaz et les fougères


mais on finit par trouver la grotte.

Super !
Effrayants ces aplombs ! j'ai trop le vertige pour ca moi ! :)

Trop beau !

Magnifique

Balade "botanique" pour retrouver mes aconits dans une des nombreuses petites vallées qui descendent du Pic d'Orhy.
Ça commence bien ! On fera l'omelette aux coulemelles ce soir. On va également ramasser quelques rosés en remontant.




Voilà quelques aconits. Ceux-là sont des napel, on verra aussi des anthora, jaunes et des tue-loup, blancs, les trois aussi peu recommandés en salade !

Un sorbier des oiseaux...

Les truites ont eu soif. On n'en verra pas une malgré le soleil et l'eau claire.

Jojo, tu peux choisir la couleur de ton pull. Pour la nuance exacte, il faut venir sur place. Il y a 1500 mannequins....

Au retour, la mer de nuages côté France et le ciel clair côté espagnol.

Qu'elle elle photos. Tu nous régale

On continue les balades (en attendant novembre )
Avant-hier, entre deux averses: les ajoncs fleurissent et la fougère roussit. Premières couleurs en bas avant l'été indien en montagne.

Hier, encore entre deux nuages:

Aujourd'hui, au soleil, mais tard dans l'après-midi, le temps de cueillir un sac de pieds de mouton (plus 1 petit cèpe et trois coulemelles). On a ressorti le collier "bleu" car le loustic "entend mal " le sifflet...

En descendant, un paysage digne d'une aquarelle, mais mon mobile n'a pas saisi comme j'aurais aimé.

Un régal tes balades photographiques dans tes montagnes

Beau soleil encore aujourd'hui. Je décide d'aller jusqu'à la cascade de Pista. 10km de piste pas trop défoncée et arrivée au cayolar d'en haut. Il y a une voiture mais personne dans la maisonnette.
On enfile le sac à dos, on met le joli collier (il y a des brebis partout, 2000 m'avait dit le berger il y a deux ans) et nous voilà en piste !
Plateau d'herbe devant le cayolar...

Mais la barrière de rochers au fond cache bien ce qui nous attend !


Pour éviter le gros des brebis (ne tentons pas le diable, Am'ka semble sage mais...) on va obliquer à droite et passer par le bois...

En fait il y a des brebis partout ! C'était bien la peine d'aller s'accrocher les cheveux sous les petits hêtres ! Mais mon compagnon ne bronche pas. "Au pied", "Tu restes avec moi"... et ça marche. Un chien en or









On va jusqu'au cayolar d'en bas mais il n'y a personne non plus. Il va falloir songer à remonter...

Les brebis montrent le chemin du retour. On va voyager ensemble... Allez , un petit dénivelé de 150m sur un km...
Fait chaud ! Je souffle deux minutes (pour laisser passer quatre brebis ) ... Un petit coup à boire ne ferait pas de mal. Je bascule le sac à dos... M ! La parka jaune que j'avais coincée sous le rabat a dû s'accrocher dans les sacrés petits hêtres !
Dilemme ! Je suis à la moitié de la remontée. Ou je continue et essaie de laisser un mot au berger... ou je redescends ? J'opte pour la seconde solution... Effectivement, au milieu de la traversée du bois, je la vois en contrebas. Tiens, on va tenter... "Am'ka, va chercher" "Allez, pépère, sois sympa, va chercher là-bas"... Bon sang, il ne comprend rien ce chien !
Je me tape donc encore dix mètres de descente sur les cailloux moussus et mouillés... suivi par le loulou tout content qu'on continue la balade... Et c'est reparti pour la grimpette !...

Que l'eau fraîche était bonne au robinet du cayolar !!!