Donc, cet après-midi, entre deux giboulées (oui, j'ai bien titré "en novembre", pas "en mars" mais c'est tout comme !) je me suis dépêché de sortir le loulou. Une sortie chasse de deux heures nous fatigue et le lendemain, pépère souffre de son arthrose et moi je me sens assez flemmard cette année

Je décide de faire un tour sur notre petite route goudronnée, espérant que nous n'attirerons pas de remarques désobligeantes en rentrant crottés à la maison. De plus, c'est plat, pas de ronces, de branches mouillées...

Mais, comme c'est plat, la pluie stagne avec des dépôts de gadoue et par prudence, je décide de ne commencer la balade qu'en bas de la côte.
Am'ka est très sage, marchant devant, évitant les quelques flaques... Tiens, une drôle de plante, avec d'énormes taches blanches sur les feuilles. Je sors le téléphone et prends une photo. Mais quand je lève le nez, plus de chien... A-t-il continué sur la route ou bien a-t-il pris ce sentier boueux qui redescend au ruisseau ??? Zut, je ne le vois pas sur la route après le virage, je parie qu'il est descendu... Je retourne à l'entrée du sentier et je vois mon Am'ka, à 30m mais A L'ARRET ! Que faire ? J'hésite à descendre lorsque j'aperçois un oiseau marron qui vole à ras de terre vers le bas du sentier. Am'ka n'a plus mal aux pattes ! Il part comme un V2 et j'ai bien du mal à le récupérer...
On fait demi-tour en haut. Au retour, mon zouave file direct dans le sentier... au point où il en est, il ne peut plus se crotter d'avantage, mais je n'ai pas envie qu'il retrouve la bécasse en bas et qu'il me fasse attendre dix minutes si elle tient l'arrêt ! J'appelle, je tempête et finis par le convaincre. On arrive presque à la voiture. Am'ka, depuis la route, lève le nez, me regarde, relève le nez en regardant vers la gauche... et entre dans le bois. Et là, arrêt, encore !
Je parviens à entrer pour m'approcher du chien, immobile, refusant obstinément de bouger, je tourne autour mais je ne lève rien... Am'ka rompt et coule... Je le suis... Bloque plusieurs fois...
... coule dans un resserrement du sentier, j'essaie de suivre (je ne suis pas en tenue !)... mais un bruit d'ailes me prévient de l'envol.
Le monde est mal foutu: hier en une heure de chasse on n'a levé qu'un renard et aujourd'hui, en une demi-heure, mais sans fusil, deux bécasses !
Ah, c'est pas tout, loulou a eu droit à une douche tiède qu'il a ma foi eu l'air d'apprécier.