Hier après-midi, loulou a gardé la maison. On est sortis
sans lui, il nous l'a bien fait remarquer à notre retour.
Aussi, ce matin, il ne m'a pas lâché: embuscade devant la salle de bains, examen de la tenue enfilée par le patron, planton devant les chaussures de marche... une chansonnette pour finir de me convaincre et c'est gagné...
Un arrêt sur la route pour profiter du paysage... et du soleil.

Et nous voilà dans le bois où j'ai vu quelques oiseaux cette saison. Am'ka connaît le terrain et, sans penser qu'il a mal aux pattes, démarre en trombe. La visite du premier carré de mélèzes est faite en trois minutes. Je rame pour suivre, d'autant que ça monte quand même un peu... Il arrive en haut bien avant moi qui suis resté pour prendre une photo.

Il m'a semblé qu'il continuait sur le sentier à flanc de pente qui prolonge la piste mais je ne capte plus aucun son. Le vent, l'eau dans un ruisseau gonflé par les pluies de la semaine, et une "légère"

déficience d'audition font que bien souvent je ne sais plus trop où est mon chien ou bien -pire- je ne situe pas précisément le bruit du sonnaillon. Mais je sais qu'il revient au contact... normalement... normalement, mais là ce n'est pas normal ! Je parie qu'il est bloqué quelque part avec dame bécasse ! Mais où ?? Je n'ai pas suivi les derniers sons de la campane et suis incapable de dire s'il est descendu à gauche dans les acacias et les ronces ou monté dans les aubépines et les fougères. Les coups de sifflet et les appels sont totalement inefficaces. Je continue sur le sentier, scrutant à droite et à gauche, mais c'est presque "l'aiguille dans la botte de foin" ! Je reviens sur mes pas, pensant qu'il n'a quand même pas pu aller aussi loin... Je tends l'oreille, espérant entendre un vague tintement... En fait, je finis par les imaginer les tintements... comme le mirage de l'oasis dans le désert

. Et je repars sur le sentier, et je reviens à l'entrée... Un quart d'heure comme ça ! "[censuré]... ". Peut-être a-t-il fait une boucle et est-il revenu en arrière ? Je reviens sur la piste et prends une entrée dans une fougeraie qui la surplombe. Rien en lisière, pourtant le blanc, ça se voit bien ! Demi-tour... et là, il est là, dans le pré, de l'autre côté de la piste, le nez dans le roncier impénétrable qui interdit l'entrée dans ce carré de bois. Je siffle, sans succès, monsieur est très affairé. Après quelques allées et venues il finit par revenir, mais passe à fond devant moi pour reprendre la poursuite dans le bois.

Il est 13h. Je ne le suis pas et réussis même à le convaincre de laisser tomber. Ouf !
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Ce "midi", la garbure était froide et la côtelette légèrement brûlée
