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Le temps pour le moins couvert devrait favoriser quelques éclosions et faire bouger les truites... Seulement voilà: le barrage en amont a passé une convention avec la fédé de kayak et ils effectuent des lâchers d'eau suivant le calendrier établi pour les séances et courses diverses pour que les petits bateaux ne râclent pas le fond. C'était le cas encore aujourd'hui (vacances obligent) et le gave est impêchable au fouet tout au moins.
Je suis donc retourné dans le même ruisseau qu'avant-hier, mais en aval des gorges. Eau basse et claire, pas bien favorable mais je n'ai pas le choix. Au cinquième lancer, je fais monter un beau poisson qui m'emmène dans les racines du frêne ... Bon début ! Je vais ensuite pêcher l'eau pendant deux heures sans voir un seul poisson, pas même une truitelle. La fatigue me gagne ! Je progresse dans le lit de la rivière, les galets sont mal stabilisés et très glissants. J'ai envie de remonter dans le pré mais les rives sont abruptes et assez hautes. En cherchant un passage avec quelques racines pour m'aider à grimper, je tombe sur
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Cinq minutes plus tard, je décroche un autre poisson, mais là, j'ai moins râlé . J'ai même fini par en mettre une au panier

Tu vas encore te faire mal au ventre , tu devrais pas manger ça , gardes les pour les autres Une truite aux morilles c'est bon

Depuis quelques ennuis digestifs suite à la conso (exagérée la première fois) de morilles, je suis devenu sensible mais méfiant ! Un voisin nous a dit qu'il les faisait blanchir dans trois eaux différentes puis qu'il les cuisinait normalement à la poêle ensuite. On vient d'essayer cela en omelette avec la cueillette d'hier... bof ! je ne sais pas si on ne va pas être encore shootés demain, mais en tout cas, l'omelette avait goût... d'œuf !
Faut que je trouve une autre recette !
Jamais essayé la truite aux morilles, je suis trop gourmand pour gaspiller les saveurs en les mélangeant (exception pour le foie gras avec le Jurançon quand même !)

Les morilles, je les mange sur une tranche de pain inbibée d'eau, je coupe mes morilles en 2 je les dispose sur la tranche un peu de bon beurre dans le milieu de la morille poivre sel et au four, un régal .

pour l'omelette essaye le moussirons d'avril (trouvé un petit kg hier)et la l'omelette....

Hier, bien remonté après plusieurs jours sans grand exercice, j'ai décidé de faire un tour en haut, pensant bien trouver les premiers cèpes, après toute cette pluie... ou au moins des girolles. Bilan, pas un cèpe, pas même un malheureux bolet, juste deux petits pieds de mouton et quatre girolles guère plus grosses et en prime, une douleur au tendon d'Achille qui me bloque un peu pour les jours à venir
Pour assouplir le tendon, ce matin, j'ai passé le fil autour du gazon et tantôt, la tondeuse. . Ce qui n'a rien assoupli en fait !
Mais le gave en décrue m'attirait et finalement j'ai décidé d'aller faire un tour au ver dans un petit canal assez facile d'accès.
Je prends deux farios en aval de la chute puis je remonte vers la prise d'eau. La vanne est ouverte et le courant fort. Mais le ver descend bien et un arrêt de la ligne annonce un poisson. Ferrage... Ouille ! Une grosse arc sans doute ! Elle reste au fond, dans 1.50m d'eau mais ne prend pas la fuite vers l'aval et le 14/100 résiste. Mais voilà, la berge est à 80cm de la surface, l'épuisette est dans la voiture... Mon poisson est noyé, en surface, je l'approche du bord, envisageant de recommencer mon cinéma (je vous l'ai déjà raconté ) avec un fil en double et une cuiller pour crocheter la gueule... M.... Le fil n'a pas résisté aux dents. Je remonte un hameçon et refais un passage... arrêt... non, pas possible ? Eh bien si ! Elle est revenue ! Recinéma, cette fois, le poisson étant bien fatigué, je pose la canne et bricole ma "gaffe" ... j'attrape le fil à la main, approche le poisson du bord et... crac ! ... Bis ! Je remonte un hameçon, enfile un ver et refais un passage ....arrêt... non, pas possible ? Eh bien si ! Elle est rerevenue ! Ce coup-ci, une fois le poisson fatigué (facile !) je vais poser la canne et aller chercher l'épuisette de wading dans la voiture. Je vais devoir me coucher le long de la rive, à deux doigts de rouler au bouillon, pour cueillir ma suicidaire ! Une arc de 51cm, 1.200kg.

Un poisson pas trop piqué ne remord pas toujours, mais là, elle a bataillé deux fois 5 bonnes minutes, jusqu'à l'asphyxie presque, et a remordu, à peine revenue au même endroit. Même pour une arc, c'est de la folie ! (oui, c'est la même, j'ai récupéré mes deux premiers hameçons !)

Félicitations, belle prise

Alain, t'es sûr qu'il n'y avait personne dans ce trou ? .......quelqu'un qui te l'aurait accrochée trois fois de suite

belle prise

..y'a aussi l'euro million pour valider ton bol du moment ! des que tu encaisse fait une grosse "teuf" au bord du gave ..nous y serons présents on prendra les cannes ..trop faciles les poissons chez toi
Elle est belle cet ARC ! pas bedonnante et à l'air d'avoir toutes ses nageoires intactes ! Alors chapeau avec du 14 !

belle histoire et très belle prise, félicitations..

Jolie poisson

Félicitations bonne pêche
Et elle à été cuisinnée comment

felicitations jolie prise

Très belle prise,mais tu n aurais pas présenté un morceau de cote de boeuf à la place d un ver ,parce qu elle était affamé celle ci.

jolie prise

Bonjour , passionné de pêche à la truite , tu peux dire que c'est vraiment rare qu'un poisson de cette taille remorde une troisième fois , deux , ça arrive mais trois ...
Après , c'est aussi ça , la pêche , que du bonheur au final de se retrouver au bord de l'eau !
Bravo !