
Mais justement, si on peut peut-être admettre la première, la deuxième ne me semble plus -maintenant- bien glorieuse, me faisant penser à ces capots de 4x4 turcs ou grecs... !


Cherchant à quelle année remontait cette pêche, j'ai feuilleté mes calepins (oui, là aussi, il y a à redire !) et j'ai réalisé combien la pêche avait changé en une trentaine d'années. En juillet et août, mois pourtant loin d'être les meilleurs pour la pêche, je trouve des matinées de 6, 10, voire une bonne quinzaine (limite autorisée à l'époque) et juste deux ou trois bredouilles... Les coups du soir sans gobages étaient eux aussi très rares. S'il m'arrivait de remettre quelques poissons à l'eau, j'avoue que j'en ramenais la plus grande partie, comme tout le monde... Dans le milieu des pêcheurs, on était un rigolo si on ne faisait pas fréquemment "le plein".
Et je ne parle que des pêcheurs "normaux" mais il y avait aussi les pros qui alimentaient les restaurants et les touristes spécialisés qui arrivaient régulièrement des département voisins à chaque week-end pour battre le record du séjour précédent.
Et puis le quota autorisé a été baissé à dix poissons. En raison du nombre grandissant des pêcheurs ? Suite au constat d'une diminution du peuplement ? On peut le penser, je n'ai pas eu d'infos autorisées à l'époque. C'était sans doute une bonne mesure... mais qui n'a pas inversé la tendance. La densité de poissons ne semble pas avoir remonté, au contraire.
La pratique du no-kill qui se développe, semble, elle, un peu plus efficace, ménageant des parcours avec une densité satisfaisante de poissons... mais loin de celle que l'on connaissait autrefois, sur l'ensemble des parcours soumis aux prélèvements intensifs.
Hélas, le rêve est bien fini et je crois que, si les pêcheurs ont hâté la fin, ils ne sont pas les seuls responsables.