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Le massacre continue...

Autrefois, le gave passait au pied du mur qu'on voit à gauche sur la première image et au pied des maisons sur la toisième... Au fil des années, des crues et des manoeuvres "politiques" commandant des travaux de "protection" des rives, des terrains apparaissent d'un côté... et disparaissent de l'autre
Un banc de galets s'étant déposé sur la rive gauche, il a été décidé (par qui?) de les mettre sur la rive droite !
... pour le grand bonheur déjà des entreprises de TP...


Le camion a du mal à traverser ? Pas de problème ! On taille la route dans le lit du gave ! Bon, on écrase sans doute quelques poissons et larves, on soulève un peu de limons, mais c'est pour la bonne cause ! C'est vrai que le camion va passer xxx fois, le pauvre !


Voilà, comme ça, ça passe mieux... toute la journée et le lendemain et....


Belle plage agrandie sur la rive droite ! (Jusqu'à la prochaine crue ?) Il faut vite recouvrir de terre et semer du gazon... comme il y a deux ou trois ans, au même endroit juste avant une crue. Mais c'est bien de persévérer....


Ah, je n'ai pas précisé : on est sur le parcours de pêche No-kill, parcours sensé attirer de nombreux touristes, l'activité pêche étant vantée par les services de développement du tourisme dans les P.A.

Et qui donne les autorisations de travaux en rivière! Que fait l'ONEMA?

bonsoir a vous tous etant garde peche je suis choquer par les photos, qui a donner les autorisation des travaux a effectuer car cela m etonne beaucoup qu il n y a pas de presence d un garde de l onema pour controler tous cela, ensuite je vous conseille de contacter l aappma qui gere la riviere pour les avertirs de ce que vous avez vue si pas de reponse contacter la fede de peche souvent ce genre de travaux se font comme cela sans autorisation lamentable c est de la destruction du milieu aquatique pure et simple

Les travaux sont décidés en réunion des maires des communes, du syndicat intercommunal des gaves, de l'ONEMA, du technicien rivière... Les AAPPMA n'étaient pas conviées pas aux discussions.
En fait ce sont les communes qui décident, l'ONEMA, qui a eu une période "délicate" (voir article "la politique de l'eau dans la tempête" paru sur Le Monde) semble ne plus avoir l'autorité qu'il avait.
De plus, nous sommes en secteur privé où les riverains nous laissent le droit de passage et de pêche , pas toujours par bail.

Alain, c'est la DDTM qui doit autoriser les travaux en rivière, regarde là, les explications sur les différentes procédures est bien expliquée. http://www.drome.gouv.fr/travaux-en-riviere-a-qui-encombe-l-entretien-des-a3242.html La procédure est la même partout.

Un autre lien ou on voit bien que la procédure est "normalement" respectée y compris sur le gave d'Oloron. http://www.sudouest.fr/2012/03/18/travaux-au-fil-de-l-eau-662254-4273.php

Quels que soient les "décideurs" chargés de trancher parmi les avis divergents ou de valider un projet, on constate que le chemin de l'eau est de plus en plus rectiligne avec une accélération du courant, un fond égal partout, et plus de trous, refuges des poissons en périodes d'étiage et de réchauffement, plus de postes sous les rives creuses, dans les racines des saules, puisque les rives sont des plages de galets.
Même si l'on doit avant tout limiter les risques de dégâts en cas de grosse crue, je ne suis pas certain que faire partir l'eau très vite chez les copains en aval soit une bonne solution pour tout le monde... Toi qui es dans le métier, dis-moi : serait-ce d'un quelconque intérêt pour les micro-centrales ? (ce qui expliquerait des positions assez tranchées lors des débats)

Non, Alain, il n'y a aucun interêt pour les centrales aval. La mise en vitesse augmente la mise en mouvement des galets et cela augmente l'engravement des prises d'eau. Je sais que les crues qu'il y a eu dans votre région ces dernières années ont eu un gros impact sur les biens et même les personnes, mais je ne pensais pas que DTT et som bras armé, puissent oublier les habitats, pour favoriser l'écoulement.... Le truc, c'est qu'il aurai fallu être rigoureux sur les endroit ou on laisse construire.