voilà un récit en forme de conte qu'il m'a envoyé et autorisé à vous tranmettre...
encore un qui n'aime pas ses compagnons de chasse...
Chère Webmiss,
Notre ami bécassayre a du vous informer de mon infortune.
Petit Victor m’a procuré bien des craintes à l’occasion de ses premières sorties de chasse.
Comme si les lambes nemrodesques avaient touché l’ensemble de ses congénères et que lui ce jour était ailleurs.
Ses deux premières sorties se firent dans mes bottes…
c'est-à-dire très pres car je ne chausse qu’un 41…
Il faut savoir que je fus initié à la chasse par mon premier chien, Hegel. Je venais de m’installer en chalosse,
sur les terres d’Henri-l-Ombrageux connu aussi sous le nom de Sourcils Broussailleux.
J’avais hegel depuis quelques mois. A l’age d’un an devant me déplacer avec le seigneur sus nommé,
je demandai à un voisin éleveur amateur de Draathar si il ne pouvait pas moyennant juste rétribution me garder durant un WE mon chien.
Lorsque je revins ce dernier me dit que si un jour je venais à céder ce chien je devais l’appeler sur le champs,
même si j’en conviens il n’est pas facile dans un champs généralement de maïs en Chalosse de trouver une cabine téléphonique.
Ce dernier me pria de le retrouver le lendemain et là il me montra un tout autre chien passionné par les perdreaux et autres faisans.
Nous étions à quelques semaines de l’ouverture, l’ami Hegel n’avait pas un an.
C’est alors qu’un autre voisin, chasseur m’invita à venir avec lui qui n’avait plus de chien.
Donc 20 ans après mes rares sorties avec mon père (2 ou 3) je découvris la chasse. En juin suivant je fis deux choses mon premier TAN, Hegel y finira second d’aquitaine et y rencontra sa dulcinée Harley dont Rhum et Victor sont les descendants.
On le confirma en forçant sur la toise pour ramener ses 65 cms au maximum du standard ; en contre partie je pris l’engagement de ne jamais le présenter en beauté.
Un dresseur professionnel me proposant même de me prendre le chien ce que je déclinais…Après je passai mon permis, puis vint l’Ami Alain… Digressions ?
Non je poursuis mon récit. Rhum a eu son accident à l’âge de six mois je n’ai jamais chassé avec lui…
Et voilà Victor par manque de temps, de rigueur mais aussi par éthique, j’ai peu consacré de temps à la mise en présence de Victor.
Pensant que comme pour Hegel les choses seraient venues naturellement.
Elles viendront naturellement certes mais les souvenirs de Hegel ont faussé mon jugement et surtout mes attentes.
J’ai mis à l’occasion d’un lâcher Victor en présence la sortie suivante il me fit un excellent travail sur un perdreaux piétard à souhait,
dimanche il a montré un forte amplitude et un tempérament de guerrier. Nous avons commencé la matinée par un vieux marais…
Tes jambes vont y tâter semaine 48 de la fougère de plus d’un mètre celle qui trop dense ne permet pas au chien de passer dessous, alors ils sautent dessus comme des chevreuils…
pour ne pas dégoûter les chiens nous sommes passés vite même si nous avions entendu un coq.
Victor à chasser à fond ne laissant rien au hasard, en accord avec mon partenaire de temps a autre je laisse à Victor les moyens de récupérer (chemin, zone douce etc…).
Alors que nous rentrions nous sommes retournées voir ce coq.
Je n’ai pas eu de chance j’étais de l’autre côté du canal qui traverse ce marais. Le plus important c’est qu’il est vu du gibier et autre enseignements qu’il soit indépendant d’un autre chien.
Là il chassait avec moi. Jeudi soir il aura le droit à trois caisses de volatiles…
Mon seul regret avoir une carte de chasse pour aller à la bécassine et ne pas avoir plus d’une demi journée à consacrer à la chasse…
Mon bonheur? le regard de mes setters...
