fournier.jean-bernard a écrit :Excusez moi les gars,je n'ai peut être pas utilisé le bon mot (ce qu'ils sont pointilleux!!!) .
Mai quand vous allez chercher une saillie sur un chien TROP bien dréssé ,moi je dirai plutot fabriqué dans ce cas là .
Ce n'est pas dans ses qualitées naturel et qlq part on se fait quand même un peu arnaquer.
A+ JB
Juste histoire de se remettre une image dans l'oeil.
Si le dressage peut apprendre un chien à se coucher sur ses arrêts, il ne peut pas lui apprendre à remonter sur les oiseaux en félin, ni à galoper près de terre et le style c'est avant tout ça.
Islo
Extrait su standard :
Lorsque que le setter anglais entre dans le champ d’une émanation, tout son corps s’abaisse encore plus près du sol. Seules sa tête et sa truffe restent hautes et au-dessus de la végétation. Il remonte alors dans le cône d’émanation, parfois par petites foulées rapides et saccadées, le plus directement possible, en ralentissant son allure, prudent et soupçonneux, mais muscles contractés par une tension extrême, tel un félin, cherchant par cette action insidieuse, à s’approcher au plus près du gibier. S’il se rend compte de l’absence du gibier, il reprend alors sa quête et son galop habituels. Au contraire, s’il est certain de la présence du gibier, il ralentit de plus en plus et se tétanise à l’arrêt, le masque expressif, l’œil étincelant, la queue tendue suivant la ligne du rein, mais plus haute et un peu plus arquée que dans le galop. Si la remontée du point est longue, l’arrêt peut être haut compte tenu qu’il est amorcé de très loin. Par contre, l’émanation plus proche et plus subite provoquera un arrêt beaucoup plus rasant et près de terre. L’action féline, basse et rampante, s’observe particulièrement en terrain découvert lorsque le setter anglais a peur d’être vu du gibier. En revanche, par vent favorable dans une végétation suffisamment développée, l’arrêt peut être pris debout, articulations à peine fléchies.
Le coulé est une des caractéristiques de la race. Quand le gibier se défile en piétant (ou après l’arrêt sur l’ordre du conducteur), le setter anglais le suit (ou s’en approche) dans une reptation exceptionnelle concentrant toute sa volonté à ne pas perdre le contact afin de le bloquer (ou de le faire voir), tel un félin.