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Un vent de polémique souffle sur l’Office français de la biodiversité (OFB) après des propos incendiaires tenus par l’un de ses agents, Benoît Pradal, sur France Inter. Comparer les agriculteurs à des dealers ? Il fallait oser, et ce syndicaliste de l’OFB l’a fait. En réponse aux critiques sur les contrôles armés dans les exploitations agricoles, il a lancé : « C’est du même ordre que si les dealers demandaient aux policiers de ne plus venir dans les cités. » Une déclaration qui, en quelques heures, a mis le feu aux poudres dans le monde agricole et au-delà. Les agriculteurs, déjà en tension face aux inspections parfois musclées de l’OFB, se voient ainsi comparés à des criminels par un représentant de cet établissement public chargé de protéger la biodiversité. De quoi alimenter la colère d’un secteur qui se sent méprisé et stigmatisé. Les syndicats agricoles n’ont pas tardé à réagir, dénonçant des propos « indignes » et réclamant des excuses publiques. Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, s’est emporté sur X : « Assimiler ceux qui nous nourrissent à ceux qui tuent… Un délire idéologique inacceptable. »
Le sujet des inspections armées, particulièrement décrié par les agriculteurs, était déjà sur le devant de la scène. François Bayrou, lors de son discours de politique générale, avait qualifié ces pratiques « d’humiliation » et de « faute ». Avec près de 1 700 inspecteurs de l’environnement armés dans ses rangs, l’OFB fait face à une vague de critiques exigeant le désarmement de ses agents. Une circulaire du ministère de l’Agriculture a récemment demandé à ces derniers d’utiliser des étuis discrets, tentant d’apaiser les tensions. Mais les propos de Benoît Pradal ont ravivé les crispations, transformant une étincelle en brasier. Les défenseurs de l’OFB, eux, dénoncent une attaque injustifiée contre une mission essentielle. Dans un communiqué, Olivier Thibault, directeur général de l’OFB, a pris ses distances avec ces paroles polémiques tout en réaffirmant son soutien aux agents, qu’il qualifie de « professionnels exemplaires ». Une tentative de désamorcer la situation qui n’a pas suffi à calmer la tempête.
La fracture entre le monde agricole et l’OFB semble plus profonde que jamais. Alors que des négociations sont en cours pour redéfinir les relations entre les deux parties, cette affaire illustre une défiance grandissante envers une institution accusée d’être déconnectée des réalités rurales. Pour les agriculteurs, ce parallèle avec les dealers n’est pas seulement une insulte, mais le symptôme d’une fracture entre ceux qui protègent la biodiversité et ceux qui nourrissent le pays. Une fracture qui, si elle n’est pas comblée, risque de s’élargir encore.
cette fois, à titre perso, je trouve la comparaison " plutôt maladroite"......
bon dimanche !!