Am'ka a écrit :Il y a des jours où on ferait mieux de rester dans le panier. Samedi dernier fut de ceux-là. Evidemment, je n'y suis pour rien, tout est de Sa faute...
Dès le matin, premières embrouilles : Il s'était habillé comme il faut, short et grosses chaussettes (oui, dépareillées depuis que j'en ai utilisé deux de paires différentes) et Il avait donné à boire à la tondeuse. Comme d'habitude, je suis allé dans l'entrée du garage et j'ai préparé le haka pour annoncer la sortie. Mais Il est allé marcher dans l'herbe humide de rosée et Il est rentré en grognant. Puis Il s'est mis à tourner en rond dans le garage et a fini par filer au fond du jardin, prendre la brouette et revenir au tas de bois.
Le tas de bois ! Je connais ! Il m'arrive de L'aider à transporter les bûches vers la réserve sous l'escalier, surtout les bouts d'écorce, que je préfère laisser à bien sécher au milieu du gazon plutôt que les rentrer tout de suite.
Il a enlevé la bâche et là... J'ai aboyé comme un malade pour Le prévenir mais Il n'a rien vu et a commencé à remplir la brouette. J'aboyais, j'aboyais, mais le danger était toujours là : un truc rond, sans tête, couvert de sortes de poils raides, mais qui semblait respirer... Et mon Inconscient de Patron qui continuait à charger ses bûches... J'aboyai encore plus... Au lieu de me remercier, Il me dit de me taire et comme j'insistai, Il finit par me prendre par la peau du cou pour m'envoyer de l'autre côté ! Bon sang, Il n'avait rien vu !Je revins entre eux et me remis à aboyer pour tenir la bête en respect. Et alors là, Il se mit à aboyer Lui aussi, presque plus fort que moi et... me botta le derrière !!! J'en suis resté sans voix !
Il alla vider sa brouette et j'en profitai pour juger l'ennemi de plus près... J'essayai de le remuer avec ma patte. Aïe ! Mais ça pique ce truc ! J'allai en boitant au devant de Lui, L'accompagnai jusqu'au tas, me remis en écran entre la bête et Lui, et lançai quelques aboiements pour essayer de Le prévenir du danger des piquants... Il partit à la voiture et revint ... avec le collier qui pique ! Qu'il me passa au cou ! Du coup, je me désintéressai de tout. Advienne que pourra ! J'allai m'allonger sur la terrasse
et passai le reste de la matinée au soleil en me léchant la patte.
Pardon si Am'ka a été si long. Le pauvre était tout retourné. Mais on a fait une bonne balade ce matin et tout est oublié
(On n'a pas vérifié s'il avait en plus attrapé des puces
)
Mon bonheur? le regard de mes setters...
j'adore ton recit Alain 
...