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Les dernières crues (avant les suivantes, hélas ) ont emmené des grandes portions des saligas de bordure et un grand nombre de peupliers et saules ont dû être retirés du lit du gave ou des rives sur lesquelles ils s'étaient échoués aux décrues.
Bois sans grande valeur mais la quantité permet cependant de vendre la "récolte" pour la pâte à papier.

Mais voilà, le grumier qui doit les charger ne pourra pas venir jusqu'à l'endroit du stockage !
Pas de problème, on va les mettre sur l'autre rive... et le plus simple est de traverser le gave... il "suffit" de faire un passage pour le camion (le gros jaune de la photo, quand même moins gros que le grumier)


Et hop ! Facile n'est-ce pas !

( Mais enfin, comment faisaient les anciens qui n'avaient que leurs bras et leurs mules ? )

les anciens regroupaient les troncs du bon côté de la rivière !
et faisaient tirer les troncs par leurs mules....
au pied du Taillefer (Isère) j'ai vu de grosses coupes de grands conifères déplacées uniquement avec des chevaux, ça glisse un tronc !
seules les tronçonneuses faisaient du bruit

Des vieux pêcheurs du coin, rencontrés il y a pas mal d'années, m'avaient dit que lorsque le gave déposait un arbre sur un haut fond, il était à celui qui le premier y plantait sa hache.
Ce matin, je viens de constater que l'entreprise chargée du boulot a tronçonné plusieurs saules qui surplombaient le meilleur secteur de notre parcours de pêche 'no-kill' , et pour les récupérer, ils ont encore baladé la pelle dans le lit du gave
C'est du massacre organisé Ne parlons pas du développement du tourisme pêche (à grands coups de dépliants offerts par le Syndicat d'initiatives) . Notre AAPPMA proteste mais on ne l'entend pas.......
En plus, la plupart du temps, ces travaux ne servent pas à grand-chose, le gave fait ce qu'il veut, on ne le commande pas ! Ah si, ça sert : utilisation des fonds publics et chantiers pour les grosses boîtes)