C'est drôle, tout de suite, le titre m'a arrêté le regard !
Notre premier setter, un irlandais, avait une passion pour les livres. Quand on rentrait, on trouvait des pages déchiquetées, des couvertures rongées, des magazines déchiquetés...
Il a adoré Le Comte de Monte-Cristo
, s'est régalé avec les vieux San Antonio
, a eu du mal à digérer Malraux
...
C'était l'horreur : des livres, il y en a partout chez moi, impossible de tous les mettre à l'abri. Et il ouvrait les portes, de toute façon. J'avais mis le plus haut possible les belles éditions, mais il se servait dans le bas des étagères.
Il était terrorisé à notre retour, chacune de nos absences devenait source d'angoisse pour lui parce qu'il redoutait la punition, et comme il stressait il faisait n'importe quoi et saccageait tout.
On a réussi à désamorcer ce cercle vicieux en lui donnant une friandise en partant et une autre lorsqu'on revenait, quel que soit l'état de la maison. On a dépensé des kilos de fromage, mais ça en valait la peine, il a très vite compris que c'était tout bénéf pour lui quand on partait ! ET ça s'est calmé... Ouf !
Après, il dormait tranquillou dans l'appartement, sur notre lit. Strictement interdit, mais on n'a jamais pu le prendre sur le fait pour le gronder. On sentait juste que le lit était chaud (comme dans les constats d'huissier pour adultère, hi hi hi !).
Mais plus de bêtises.
Avec Tosca, qui a maintenant 7 mois, on a été très vigilants au début sur ce qu'elle pouvait grignoter dans le salon, on l'a chaque fois renvoyée à ses jouets, elle n'abîme rien quand on est là.
Quand on part, c'est plus compliqué ! On a fait attention de placer son panier dans le bureau de mon mari, qu'on a sécurisé : rien qui traine, des placards fermés, pas de fils électriques qui dépassent, et un bout de saucisson quand on la laisse enfermée dans la pièce. Elle y va volontiers, mais a fait quelques couillonnades.
Elle s'est attaquée au rembourrage du fauteuil, elle a reussi à ronger la fermeture du dossier et l'a complètement vidé ! On l'a grondée : pas en rentrant au moment où elle était contente de nous revoir, mais plus tard le soir, elle n'y a pas retouché.
En revanche, l'autre jour, surprise : elle a gratté le mur. L'Affreuse a massacré le placo, et elle a du trouver très drôle de tirer sur les bouts de fils qui dépassaient. Bilan : la toile de verre du mur est arrachée sur plus d'un mètre...
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Là encore, punition le soir, pas refait.
On va attendre encore un peu avant de s'attaquer à la pièce pour refaire le mur, des fois que...
Je me dis que c'est l'adolescence, que ça va passer...
Mais ils ont de l'invention, les setters... et ils sont têtus !