Trouvé sur le net. En avez-vous entendu parler?
une Première à Metz,
pour améliorer la lutte contre
les déjections canines sauvages :
le suivi des chiens par satellite
A Metz la lutte pour un environnement plus propre a toujours été une priorité ; il reste aujourd'hui, comme dans toutes les villes, un problème difficile à résoudre sans le concours des propriétaires de chiens, celui des déjections canines ...
Consciente de ce problème, la Ville de Metz, dont on connaît également l'engagement pour les nouvelles technologies, va lancer un tout nouveau système.
Promener son chien en ville, c'est bien, mais encore faut-il savoir où lui faire synthétiser sa matière organique. Telle est la question qui s'est posée à l'issue de réunions de quartiers où de nombreux mécontents qui ont glissé sur des déjections canines se sont manifestés.
Le dispositif est complexe par sa technique, mais simple d'utilisation. Il deviendra obligatoire dès cet été, et tous les propriétaires de chiens se verront d'ici là dans l'obligation d'équiper leurs compagnons de colliers satellitaires.
Quelle technique ?
Un collier, muni d'une puce spéciale, permet de suivre chaque animal grâce à un satellite : sa position et son identité sont repérées grâce à l'émission d'une fréquence unique pour chaque chien et la technique largement éprouvée du GPS (Global Positionning System)
Tout arrêt d'un chien est analysé par un ordinateur qui a plusieurs algorythmes en mémoire pour déterminer, statistiquement, si l'arrêt est un arrêt banal ou un arrêt pour faire son besoin.
Le prototype a été testé aux Etats-Unis avec un taux de succès d'environ 80%. A Metz, le procédé a été amélioré grâce à l'intégration, dans le collier, d'un mesureur de tension artérielle qui permet, avec quasi-certitude, de déterminer le motif de l'arrêt. (le constructeur annonce un taux de succès de 98,6%)
La position de l'animal, déterminée avec précision par le satellite, est transmise immédiatement par GSM à une patrouille mobile qui se rendra sur place pour constater s'il y a délit ou non. Le cas échéant, une contravention sera dressée au propriétaire du chien.
La ville n'aurait pas eu à investir dans toute cette technologie, si les maîtres d'un animal prenaient conscience de leur responsabilité. Nous serons peut-être, ainsi, délivrés de cette matière organique sur laquelle nous avons tous dérapé un jour ou l'autre...
Pourquoi en arriver là ?
Afin de mieux lutter contre les déjections canines sauvages, une première étude avait été menée pour connaître les secteurs, quartiers, rues, ... les plus atteints par ce fléau.
Des mesures ont été prises dans ces endroits, et une campagne d'information a tenté de sensibiliser les riverains à ces problèmes. Cette campagne est restée sans effet : une seconde étude a donc été réalisée, afin de déterminer plus précisément quels étaient les responsables de ces agissements ; des policiers ont patrouillé dans ces secteurs, mais leur tâche n'était pas facile ; les propriétaires de chiens avaient un comportement plus civique lorsqu'ils sentaient cette présence. Il fallait donc trouver un autre moyen.