Bon ben j'ai enfin réussi à récupérer mon carnet de prélèvement perdrix et à faire une sortie.
Ca a été un peu compliqué cette année pour gérer la carte et le carnet à distance.
Donc nous voilà enfin samedi 12, juste le koko et moi pour attaquer notre virée sur grises.
Pour une fois départ à 7h45 parce que on se les gèle fort là haut ce week-end de mi-octobre.
Comme d'habitude, on monte par la piste et là catastrophe l'ONF qui casse les burnes à tout le monde en interdisant la circulation sur une piste bitumée de la commune, sans enjeu écologique, a laissé, sous prétexte d'exploitation forestière, saccager lamentablement une piste bordée de framboisiers sauvages ou l'on pouvait lever jusqu'à 6 ou 8 poules et coq tétras les matins d'octobre.
Félicitation grands écologues de l'ONCFS vous êtes des champions par contre il faudrait peut-être rajouter un peu de biologie au programme des écoles qui vous forment ça ne serait pas du luxe.
8h30 on attaque le début des pelades après une heure de montée en laisse histoire que le gros garde son influx.
Tout est gelé mais vraiment beaucoup. Je ne sais pas trop où chercher les perdrix, en haut c'est très froid mais le soleil va vite tout réchauffer et en bas c'est aussi froid et le soleil ne passera pas avant 11 h du mat.
Si j'étais perdrix où irais-je ?
Finalement je décide de monter faire toutes les combes du haut puis je peignerai les bosquets supérieurs qui sait il pourrait y avoir un bec égaré. En plus sur les bordures de ces bosquets c'est le seul endroit où il y a quelques myrtilles alors avec un peu de chance.
Le gros à son moteur qui refroidit super bien, remarque il peut vu le froid qu'il fait. Il ratisse super grand mais bon en montagne c'est pas comme au bois, j'aime bien.
On fait toutes les butes du haut du milieu, partout et pas un coup de nez, pas une couche de perdrix rien de rien.
Les techniciens de la fédé n'ont rien levé durant les comptages, rien vu non plus fin août et là toujours le désert.
Petite pause au col et coup d'oeil envieux du koko chez les Ossalois, peut-être qu'elles sont là bas ?
Pas grave c'est toujours aussi beau.
On montera encore un peu faire deux ou trois secteurs propices au dessus du col, toujours sans succès.
Dire que 3 ou 4 ans avant, avec la vieille on trouvait au moins 2 ou 3 compagnies sur le haut, autant sur la bas et pas des compagnies de 4 mais de 12 ou 15 oiseaux. Un petit doute, est-ce que mémé en aurait trouvé, le koko y est monté à 1 an et demi a vu les premiers oiseaux avec Nati puis ensuite n'y est pas retourné. Il a bien bossé mais ça ne suffit peut-être pas ? Si il est avéré qu'il y a moins d'oiseaux ce que les techniciens de la fédé m'ont dit, alors pourquoi ? la pression sur la commune est quasi nulle. Ca n'est pas encourageant pour l'avenir et heureusement qu'à la côte il nous reste les bécasses pour faire travailler les chiens.
Bon, de toute façon je ne trouverai pas l'explication aujourd'hui.
Redescente par les bosquets et lisières supérieures, pas mal de grives qui feront bien péter les plombs à mon gros loup des Corbières. Toujours rien. Ensuite, une heure de piste massacrée jusqu'à la voiture.
Sur le chemin du retour voiture bloquée par une manifestation de basco-béarnaises pas vraiment décidées à bouger.
Une belle sortie tout de même.