13 nov. 2018 18:25
Bonjour à tous. Je vais vous passer mes dernières sorties depuis mon dernier message car Névé m’a levé plusieurs bécasses et je n’en ai tiré qu’une (manquée) afin de ponctuer une bonne séquence de ma fusée blanche. Pourtant, juste revenir sur une qui a son importance: hier matin, Névé piste une piéteuse en laissant trop loin derrière lui son piètre piéton de porte flingue. Son envie de lui montrer (à la bécasse) celui des deux qui court le plus vite (et loin s’en faut) la fait décoller dans une combe de fayards très claire. Mais elle la traverse à quarante mètres et je choisis de repérer sa remise à peu près plutôt que de la manquer avec mon rayé/lisse. Mal m’en a pris car si jamais mon chien l’a retrouvée, moi je ne l’ai plus revue... L’après midi fut très prolixe en événements bécassiers mais à moins d’être muni de missiles Sol Air à tête chercheuse mieux vaut ronger son frein. Donc, ce matin, après une première prospection à l’image de la dernière, rien à signaler. En fin de matinée, je décide de démontagner puis je me ravise en choisissant de (re)visiter celle d’hier en comptant sur la fatigue du chien volant (mouais). Arrivé sur place, Névé se pétrifie très vite. Je le laisse longtemps longtemps. Mais walou, nada. Elle s’est éclipsée. Cassant son arrêt, Névé la piste en rampant (très vite, ça va sans le dire) et je ne peux rester suffisamment au contact. Il l’arrete tout de même un tout petit peu (on va lui accorder). Elle décolle exactement au même endroit qu’hier, mais au lieu de prendre le travers, elle me fonce droit dessus. Je pivote en la suivant du guidon et la culbute par l’arrière. Grand cri de joie intérieur et soulagement intense! Mais Névé qui a loupé une marche voire l’escalier en est toujours à piller la place d’envol. Après un rappel au pied, je le laisse arrêter une dernière fois sa récompense que j’apercois dans les feuilles puis lui permet de la prendre. Bécasse, bécasse ça, tu comprends? Un quart d’heure au moins de grand bonheur partagé, de jeux avec l’oiseau et de caresse à outrance, avant l’indispensable marquage et référençage réglementaires, mais non sans mal à cause des assauts du chien pas prêteur. Voici le récit de la bécasse numéro un de la vie de Névé et de ma reprise vingt cinq ans plus tard.
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Pièces jointes
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Pour entrer dans les eaux et forêts, il faut d’abord faire l’école buissonnière.