Comme promis compte rendu de la journée du 29
Hier matin, j'avais proposé à un ami qui a suivi l'évolution d’Ulysse de venir avec moi pour qu'il me dise ce qu'il en pensait. Après le café de rigueur, nous décidons de partir autour de la maison.
Le chien me semble un peu emprunté, est-ce que la présence de mon ami le dérange, on ne saura jamais. En tous cas après 10 minutes environ voilà un beau lièvre qui nous passe sous le nez et également sous celui du chien, dans la plaine, donc même pas la peine de siffler le chien il suffit d'attendre et cinq minutes après il était de retour. Il est possible que ce soit Ulysse qui l'ait fait partir, mais je ne peux pas le certifier. Les pattes dégourdies, je décide de rentrer dans un petit bois que j'ai l'habitude de faire au cas où une bécasse aurait l'idée de se poser, ça arrive quelques fois durant la saison.
Après encore environ 10 minutes de pinaillage, je retrouve le chien que j'ai l'habitude de voir, c'est-à-dire utilisant son nez, sa vitesse et son énergie pour essayer de trouver des oiseaux. Nous réaliserons la sortie sur le petit bois nous verrons deux chevreuils que le chien a priori sentira lais qu’il ne poursuivra pas du tout. Nous décidons de faire une autre partie d'une combe qui se trouve à proximité, je sais qu'un coq faisan s'y promène depuis quelques temps je l'ai vu deux ou trois fois au bord de la route. Arrivés dans la zone, Ulysse travaille très bien je pense qu'il a l'émanation du faisan, et au bout de quelques minutes, j'entends le coq s’envoler je l’aperçois dans les branches mais le chien ne l'a pas arrêté, du moins c'est ce qu'il me semble. De toute façon je ne pouvais pas le tirer je l’ai juste aperçu dans les branches. Je pense donc qu’Ulysse a forcé ce coquin, mais je me suis trompé car le coq est parti tout seul à 25 m du chien environ, en effet Ulysse marquera un arrêt de quelques secondes à l'endroit où celui-ci s'était vraisemblablement envolé. Content de l'arrêt du chien, content aussi qu'il ne se soit pas bloqué sur l'émanation à leur place on était parti.
Il est 10h30, je décide de faire une parcelle de chous pour voir le chien à l'air libre si je peux dire, et le voir prendre du terrain en plaine. Je ne vous cache pas que c'est également l'endroit où le coq est parti et que j'ai un petit espoir de le relever. Lors de sa recherche, d'un coup, le chien ne se bloque pas très en style puisqu'il est debout je dirais comme d'habitude, mais le plus important n’est pas là, le plus important est bien que le chien ait arrêté l'oiseau. Je m'approche donc, persuadé que le coq faisan doit être à peu près à quatre ou 5 m devant lui, quand une perdrix décolle à peu près à 30 cm de mon pied, et 1 mètre de la gueule du chien. Le tireur a été d'une incompétence notoire, puisque le premier coup de fusil doit passer à 1 mètre minimum de l'oiseau et le deuxième à 50 cm au moins. Enfin, nous avons eu un bel arrêt d'Ulysse et mon ami a pu valider ce que je lui disais donc je pense ne pas trop me tromper sur les qualités et l’avenir du chien. Bilan de la matinée 2 heures 45 de chasse 25 kilomètres pour le chien et deux arrêts dont un servi (mal mais servi quand même)
C'est sûrement une des dernières sorties d’Ulysse pour cette année dans mon département d'origine, puisque lundi je prends le bateau et ce sera direction la Corse en espérant trouver quelques perdrix et puis sûrement les premières bécasses.
Je vous tiendrai au courant et cette fois j'emporterai la caméra ne t'inquiète pas Daniel.


