Bonjour à tous,
Enfin de retour, me revoici parmi les forumers, et je vais vous faire partager mon expérience de restauration de mon dernier robust 222 que j'ai acquis aux enchères sur un site qui nous est familier dans notre communauté.
J'ai profité de ce répis, enfin un repos mérité pour me consacrer pleinement dans ce projet.
J'aurai donc passé trois belles journées de minutie sur les postes de travail les plus gros en mon sens. Ce 222 présentait des traces d'oxydation prononcées sur ses canons mais un bronzage" passé" prononcé à 70/80%, une crosse vernie mais"attaquée" par un usage malmené au cours de sa vie avec un devant présentant des coups, des quadrilles plus ou moins effacées, un jaspé également effacé par l'usure du temps sur le corps bascule. Un beau challenge se présentait alors à moi...
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Un partie de plaisir allait commencé dans le démontage.. Il a fallu que je me fabrique enfin que je rectifie certaines têtes d'embouts de vis plates aux dimensions adéquates et caractéristiques de chaque pièces de visseries propres du fusil. Un petit clin d'oeil à Dan84 ou je le rejoins dans ses propos "
chaque vis a son tournevis spécifique". J'ai du employé un tournevis à frapper pour les deux vis de la plaque de bascule car je n'y arrivais pas avec un simple, je voyais qu'en forçant trop, la tête de vis allait être "matée", chose que je ne voulais pas. Un peu de W40, 5 mn d'attente et trois coup de marteau ont suffit pour dégripper sans en abîmer l'empreinte.
Les bois étant séparés, le robust est désormais en pièces détachées pour un nettoyage en profondeur de sa mécanique. Commence alors le décapage de la crosse et du devant avec du "décapex".
A l'époque, la Manu utilisait vraiment des produits résistants dans le vernissage de ses bois. J'ai du m'y reprendre à quatre fois entre application du decapex, ponçage pour arriver au résultat estompé. Un petit nettoyage à l'essence de térébenthine pour "ouvrir les pores" du bois et d'en admirer toute sa potentialité du futur "huilé".
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Les bois étant désormais prêts, il fallait s'atteler à inspecter les canons et les traces d'oxydations, l'intérieur étant miroir...
Première étape, passage de W40 puis les carder avec du 000 de laine d'acier, il restera des incrustations et là, ça devient un peu plus compliqué. J'avais car même acheté un produit de désoxydation en profondeur, après utilisation, cela s'avérait inefficace, même en respectant toujours le même process ( passage de la laine d'acier, utilisation de papier de verre 500/800 humide).
Je décidais de passer à l'étape" débronzage " afin de mettre les canons à nue. Je m'étais fabriqué un bac à bain avec un morceau de gouttière dans lequel je versais un produit miracle que toute bonne ménagère a dans son arsenal de produits ménagers
Après toute une nuit de trempage, les canons étaient revenus à l'état brut.
Là, je pouvais apercevoir toutes les piqûres et points de rouilles présentes. Passage de la laine d'acier et reprise avec papier de verre 1000 humide.
Dégraissage une fois de plus dans la solution "maison" et rinçage à l'eau claire avec séchage à la soufflette à air comprimé.
Les canons sont désormais prêts à recevoir la première couche de bronzage à froid ..
L'opération de brunissage a démarré, il faudra une dizaine de couche à la finalité pour obtenir le résultat estompé.
La suite au prochain CR...
Chris.