La route est barrée par précaution mais cette année, la neige est absente. On passe la barrière et on va jusqu'au départ de la piste qui grimpe aux deux cayolars.
Dès le départ, en levant le nez vers le sommet de la pente, à gauche, des pins magnifiques se découpent sur un ciel d'un bleu on ne peut plus pur. Allez, photo ! La carte de 2Mo permet de mitrailler sans compter.
En contrebas, un petit pin encadre un fond de vallon un peu assombri par une plantation de sapins... si Am'ka revenait par là, ça ferait un joli cadre... sifflet... oui ! Clics en rafale, j'avais pensé au mode "sport" pour éviter le flou du chien qui bouge. On verra en rentrant mais sur le nombre, il y en aura sans doute une d'acceptable...
Un paquet de grives s'envole là-haut d'un paquet de petits arbres, trop loin pour la photo, mais Am'ka les a entendues et part comme un fou dans la direction des perchoirs. Il est beau mon chien au galop ! Clic, clic encore...
Nous voici au cayolar. Ici, l'herbe est plus verte, peut-être à cause de la présence d'une vague résurgence d'humidité, ou de la fréquentation par le bétail pendant l'estive, toujours est-il que les nombreux rochers gris qui émergent de ce gazon bien coloré sont un régal pour les yeux... et pour le reflex ! Clic, clic... Comme le chien file vers le sommet du pré, je le suis, pour voir ce qu'on découvre derrière les rochers. Il arrive en haut, bien découpé sur fond de ciel bleu... Clic(s) encore...
On pourrait redescendre à travers la pente mais il faudrait finir sur la route et, même si on n'a pas entendu une seule voiture, je n'aime pas ça. Donc, retour par le même chemin. Evidemment, pour les photos, il n'y aura rien de nouveau...
Ah, quand même, une carline sèche qui a résisté dans un petit creux entre deux rochers. Joli petit cadrage... Clic... Allez, en route !
Le soleil presque couchant dans le nez, et dans les lunettes, ne permet guère de juger du paysage, par contre, je m'aperçois qu'Am'ka lorsqu'il galope de profil avec le soleil derrière, semble, avec les soies, auréolé de lumière ! (Non, pas question de le béatifier quand même

Il me tarde maintenant de rentrer pour voir ça... et vous faire partager mes émerveillements. Alors, voilà :
