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Certains gosses ne connaitront jamais çà ! que c'est triste... La plupart sont devant leur Playstation, Ordi etc...
Cà me rappelle le bon temps où je parcourais les ruisseaux en posant des cordeaux, nasses et pechant à la main. Cà me donne envie de reprendre cette "braconne" en compagnie de la gosse, juste pour le fun !




http://m.pluzz.francetv.fr/videos/doc_2 ... imyVIORd7Q

Un régal Titou, que de souvenirs qui reviennent, merci pour ce petit film. Lorsque je discute avec mes deux garcons(28 et 35 ans)en leurs disans gamin ce que je faisais dans les ruisseaux ou dans la colline, ils me disent: tu sais papa, c'est des vieux souvenir, l'air de dire: tu nous gonfle un peu, en deux mot pas intéressés du tout. Pourtant, petit, je les ai amenés a la chasse et a la pêche mais non ils n'ont pas gardé la passion, tampis pour eux.

Que du bonheur... Mais comme le Gaulois, sur mes deux fils un seul à accroché avec la pêche et il est au Pays de Galles maintenant.....

Bon sang, je l'avais déjà vu et je l'ai regardé jusqu'au bout avec autant de plaisir... et de nostalgie. Merci Titou pour le lien.
Comme Cassaire et le Gaulois, je n'ai pas eu trop de "réussite" avec mes enfants, ni avec la deuxième génération. Trop de sollicitations : jeux électroniques, clubs multiples, exemples de toutes sortes à la télé qui font rêver de "bonheur" l'impossible... alors qu'il est dans le marais, dans le pré, la forêt pour qui sait le voir...

c 'est vraiment très sympa

Je n'ai pas plus de chance que vous avec mon gamin, on va essayer avec le petit fils

Tout cela me ramène à quelques souvenirs .. Je m'en vais de ce pas vous le racontez, çà fais longtemps que je n'ai pas posté de longues histoires..

Cela remonte il y a une quinzaine d'années. A cette époque cela faisait un petit moment que je fréquentais ma promise..Bien sûr, arrive le moment tant redoutais que chacun connait où elle vous dit " Et si on prenait un appartement ? "

Tu parles, moi qui passait plus de temps dans la nature qu'en ville, voilà que cette fille veut m'enfermer dans un appartement !
Pourtant, dès notre rencontre, j'avais mis les points sur les I et les barres sures les T : moi, tu m'as connus avec ma pêche et ma chasse, donc le bonhomme, tu le prends comme il est !
Mais comme tous les mâles le savent....ce que madame veut....madame l'obtient.

Nous voilà donc partis à la recherche d'un petit studio, mais à une seule condition : qu'il soit en campagne !

Après plusieurs visites, on tombe sur un appartement dans une grande ferme isolée où habite une mamie. Vu son age avancée, son fils avait pris la décision de couper la ferme en 2 et d'y faire un studio pour qu'il y ait toujours une présence humaine au cas où..

Cette ferme était seule, au bord d'un ruisseau et près des bois : le paradis pour moi ! Autant dire que l'on a signé de suite.

Pendant presque un an, le temps de voir si notre couple pouvait tenir au quotidien, on a vécu dans un havre de paix, tranquille, presque un peu comme dans la série la petite maison dans la prairie.

Bref, le décors est planté...Autant vous dire que pendant les mois qui défilèrent, ce fut pêche, chasse et champignons dès que je rentrai du boulot..

Voilà qu'un beau jour d'été madame eu une envie d'anguilles au persil. La commande étant passée, je savais ce qu'il me restait en rentrant du boulot.
Je prépara les cordeaux ( je sais, c'est interdit, mais là, pas une âme qui vive à moins de 8 kms ) mes boudigues ( gros vers ) et en avant pour la 1ere fournée.
Je pose mes cordeaux et attends 22h00 pour aller relever les 1eres lignes pour la 1ere partie de la nuit..
Je pars avec ma frontale.. La récolte semble sympathique et j'en profite pour retendre les cordeaux qui pêcheront jusqu'au lendemain matin avant de partir au boulot à 7h00 ( oui, je sais, je sentais un peu le poisson au travail .. )

23h30 : il me reste encore cinq cordeaux à retendre. Je jette la ligne avec le poids au bout, mais quelque chose me retient la main..Je vous le donne dans le mil : l’hameçon s'est planté dans la mains , entre le pouce et l'index..On ne le voit plus.Juste le fil nylon qui rentre et c'est tout..

Je tente à la lueur de la frontale de faire sortir l'hameçon : en vain. Je dois me rendre à l'évidence, il faut que je retourne à l'appartement pour voir çà au clair.
Malheureusement, même en ayant ciseler à la lame de rasoir la chair, l'hamçon N° 4 ne veut pas sortir et ma main gonfle, gonfle, à tel point que tous mes doigts ressemblent au pouce ..
Bref, çà sent pas bon, direction l'hopital à 40 minutes de route..

Enfin arrivé, je tombe sur un slovaque, ou tché-tchène je ne sais pas, qui parle plus le russe que le français et qui me fait comprendre qu'il veut faire ressortir l'hameçon de l'autre coté plutôt que de l'enlever..
Mouais, je me le sens pas. Je lui fais confiance, mais sans anesthésie, la douleur est insoutenable. Le russe fini par m'endormir avec une pommade la partie de la main et avec une pince style tenaille prend l'hameçon par la tige et d'un mouvement sec me perce l'autre coté de la main pour ne pas que l'ardillon n'arrache pas la barbaque en le retirant..

Bref, on sortira des urgences à 1h00 du matin. Mais en rentrant devinez quoi ? Je suis reparti finir de retendre mes lignes qui me restaient !

J'ai passé une semaine sous antibio et une une main gonflée à cause de l'infection causée par le vers de terre !

Cette sortie, je m'en souviens comme si c’était hier.. Et depuis, j'en ai eu d'autres hameçons de plantés !

Mais quel bonheur ..

Merci pour cette belle histoire, c'était quand même le bon temps, en fait on était beaucoup plus libre

belle histoire de braconne ..et les anguilles en persillade ? Elles étaient bonnes ...si oui alors tu méritait que l'on s'occupe de toi !!!

Des vairons mort calés au fond ...sa marche aussi et c'est moins risqué pour l'infection ....

Des histoires comme celle là, mon grand père m'en racontait tout le temps . Lorsqu'il me prennait à la pêche ,à la chasse , ou aux champignons; chaques coins de bois, chaques prairies, ou chaques petits ruisseaux , avaient sont lots d'annecdotes.... et j'adorais ça!!!
Nos gosses ça ne les intérêssent plus et c'est bien dommage;

Sympa de partager ces histoires!!

Tient en parlant d'hameçons dans les doigts. Une jolie fin d'après midi, je termine le travail. Je suis au bord d'une jolie retenue dans le Var. Je sors ma canne de voiture, monte un leurre ayant oublié le salabre, je pose la canne contre la voiture, prend le salabre, ferme le coffre et là, la canne tombe, j'envoie la main pour la rattraper et me plante deux des triples dans les doigts. Ni une, ni deux, je sors ma pince pliante, fait traverser le premier triple, ça saigne pas mal, la chaleur monte, j'essaye avec le deuxième, mais plus moyen, je n'arrive pas a passer, ca fait mal.... Je coupe le montage, met le matos dans le coffre et je pars avec ma breloque dans la main, chez le toubib du coin. Gentillement les patients me laissent passer. Quand le doc voit le travail, il commence par un peu paniquer et veut appeler les pompiers pour m'envoyer aux urgences. J'insiste pour qu'il opère lui même. Je lui dit comment j'ai fais passer le premier. Il prend donc la pince, coupe l'ardillon de celui qui est passé, retire l'hameçon et dans sa précipitation me plante le troisième hameçon dans la main....
Pas de panique, il me dit on va faire une piqure pour anesthésier. Pendant qu'il prépare la seringue, je coupe les anneaux qui retiennent les hameçons au leurre, puis les autres branches de chaque hameçon... Sait-on jamais.

Il est prêt, me pique, prend la pince fait passer un ardillon le coupe et retire le reste... Je râle... Il fait passer le deuxième, je crie un coup, il coupe, termine l'opération et me demande pourquoi j'ai crié. Je lui répond que ca a fait mal, il devient encore plus blanc et me répond : "mer.e, j'ai pas attendu que le produit fasse de l'effet". Pas grave ca commence à venir, je ne sens plus rien. Je suis rentré à la maison avec une main endormie et qui commençait à bien gonfler

Cassaire a écrit :

......... Une jolie fin d'après midi, .........

Heureusement que tu n'as pas mis ça en conclusion !!!

Les histoires d'hameçons, je les ai racontées ici il y a quelque temps, je n'en ai plus... pour le moment mais je reviens au fil de la discussion et à des souvenirs d'enfance.

Mon père avait un collègue de travail qui habitait un moulin sur une petite rivière. Nous passions souvent par chez lui en rentrant de la pêche dans un grand étang où nous prenions des tas de carpeaux entre 500g et le kilo. Une partie de notre pêche finissait souvent dans le bief du moulin. Je ne sais pas pourquoi, nous n'avions jamais pêché dans ce bief, ni dans la rivière en amont ou en aval. Mais je ne ratais pas l'occasion d'accompagner mon père lorsqu'il allait chez le copain, pas pour écouter leurs histoires de boulot, de chasse ou de jardin, mais pour aller patauger dans le ruisseau toujours alimenté par le trop plein du bief, pas profond, coulant sur un fond de cailloux sous lesquels je capturais des quantités de chabots ou de loches, voire une petite lamproie...

Un beau jour, mon père me dit "Monsieur P... va vider le bief, on va lui donner un coup de main tantôt". La fête ! On allait voir ce que nos carpes étaient devenues, et éventuellement trouver d'autres poissons. Je rêvais déjà de truites et de brochets... En fait, de la flaque restant au fond du bief, mon père et son ami ne retirèrent à l'épuisette qu'une vingtaine de carpes. Moi je n'avais pas le droit d'avancer dans la vase qui entourait la flaque, j'étais chargé d'aller relâcher les poissons dans "mon" ruisseau où passait maintenant presque toute l'eau...
Après les derniers coups d'épuisette, les deux hommes allèrent voir la digue et la chute car il y avait des travaux à réaliser. Je me trouvai seul au bord du bief vide d'eau et de poisson... Et tout à coup, dans la vase du bord, je crus distinguer un mouvement. pas de doute, il devait rester une carpe là ! J'avais des bottes, je devais pouvoir descendre ici, la vase ne devait pas être profonde ! Allez... je plonge les mains dans la vase une fois, deux fois... et je sens quelque chose qui file entre mes doigts... Je plonge la main plus haut, je serre et tire... une jolie anguille ! Vite, le seau ! Et hop, plus malin que les deux "grands" ! Mais s'il y en a une, il y en a sans doute d'autres ? J'avance un peu, les mains dans la vase jusqu'au coude... Une autre ! Elle glisse, je la tiens, je ne la tiens plus, il faut que j'avance encore... Zut, la botte, bien enfoncée dans la vase, fait ventouse. Je tire... Le pied sort brusquement de la botte... et je me retrouve assis dans la vase ! Aïe ! Je vais entendre parler de la pêche à l'anguille, sûr !! Tant pis, je prends le seau et mon anguille et, un peu penaud et le short plein de vase collé aux fesses, je vais retrouver mon père...

Et bien, finalement, l'engu.... prévue n'a pas eu lieu. Je crois même bien que mon père était fier de ma pêche !!!
(je passe sur les 5km à vélo pour revenir à la maison et les commentaires maternels...)

Mais c'est pas possible
J'ai mal aux cotes à force de lire vos histoires !!! Continuez c'est un vrai bonheur !!! c'est clair

Vous lire est un vrai plaisir. Merci !

C'est une belle école la nature... Je crois malheureusement que ça vient naturellement ou ça ne vient jamais...
On ne peut pas forcer nos enfants à aimer cela...
Je ne suis ni un grand chasseur, ni un grand pécheur et encore moins un grand braconnier, mais j'aimerai transmettre quelque chose à mon fils qui est encore un bébé, mais rien n'est moins sur....

J'ai eu la chance d'avoir le droit d'aller pécher seul tôt, de passer mon permis de chasse alors que mon père et ma mère n'était pas spécialement pour... peut-être est-ce aussi une histoire de liberté!

meringue86 a écrit :

C'est une belle école la nature... Je crois malheureusement que ça vient naturellement ou ça ne vient jamais...
On ne peut pas forcer nos enfants à aimer cela...

surtout pas !!!Tu aurais 9 chances sur 10 de les dégoûter à tout jamais !

Je ne suis ni un grand chasseur, ni un grand pécheur et encore moins un grand braconnier, mais j'aimerai transmettre quelque chose à mon fils qui est encore un bébé, mais rien n'est moins sur....

l'échange, le partage, la patience... mais on ne peut pas grand chose contre l'éparpillement des loisirs et le survol d'une éventuelle passion. Mes deux garçons ont aimé la pêche jusqu'à 15-16 ans, puis le lycée, les copains (oui les copines aussi), le travail, les collègues, les ont entrainés vers d'autres plaisirs...

........... peut-être est-ce aussi une histoire de liberté!

Sans doute. Choisit-on librement une activité lorsqu'on la pratique parce que les copains s'y intéressent ? ou parce que c'est "valorisant" de descendre des pistes dangereuses en VTT ? ou même de rouler sur un VTT à 2000 Euros (sur lequel on laisse l'étiquette) ?

C'est pas des hameçons, c'est d'une fouëne qu'il s'agit. Une pétrie de pêche un soir au bord de mer. Nous sommes 5 ou 6 pêcheurs. J'accompagne mon père et c'est une des toutes première fois ou j'ai mes cannes calées. Nous sommes en surplomb de quelques mètres au dessus de l'eau. La soirée est calme, peu de poissons se laissent prendre.
D'un coup un des gars à côté de nous se met à crier, tout le monde se retourne, dans le Claude du ciel, on cotisa canne pliée à rompre. On s'approche, le frein du moulinet chante, on devine ai s'aiment le combat engagé en voyant les différentes courbures de la canne, le fil qui part à gauche, puis à droite, le poisson qui sonde, puis remonte. Au bout d'un long, très long combat, nous, tous les vert de jalousie, voyons apparaître la masse sombre du poisson, ÉNORME, LE PLUS GROS QUE J'AI VUE... Mon père avait à la main son salabre. 80 cm de diamètre. Il dit "impossible, ça ne rentrera pas..." Un autre pêcheur coût et revient avec sa fouëne, faite maison, 4 grenades tiges acérées et des ardillons bien ouverts et affutés. Le pêcheur qui combat nous dit je ne vais pas le tenir encore longtemps. Il me reprend du fil. Dans un dernier effort il amène le poisson orès des rochers. Le gars à la fouëne se lance et plante la bête. Ils sont deux a tirer sur le manche.



Et remonte une vielle lessiveuse sans fond.

Lapes jaloux d'un moment sont devenus les moqueurs de la soirée. Qu'elle rigolade.

Toujours dans la serie braconne : à l'époque j'avais récuperé le filet des fraisiers pour m'en servir pour pecher d'une façon plus.......rapide !
J'avais "emprunter" au jardin le filet des fraisiers du paternel pour le tendre en travers du ruisseau. Ensuite, placé plus haut, je redescendai en faisant du bruit dans l'eau pour diriger les poissons vers le piège..

Je vous passe les commentaires du paternel quand il s'est apercu que son filet avait disparu !

je t'ai reconnu ...

sacré personnage dans ce film !

Merci pour cette vidéo Titou.. un régal !!
Chasseur pécheur cueilleur peuvent prendre exemple sar cette mentalité ..
Je me suis personnellement régalé, comme le dit cdb sacré personnage !

On aimerai presque les bracos après ce film..... Celui ci est plutôt sympathique, presque attachant et rempli de nostalgie, témoin d' une autre époque, un autre temps( pratiques ancestrale, de subsistance quand la nature etait préservée et riche), une autre mentalité. Tout ça est révolu, les braccos sont loin de cette " image d' epinal" malheureusement