TOM 12200 a écrit :;hell;
J'ai une question a posé au sujet des gordons en général qui na rien a voir avec le magasine.
Selon vous (les gordonmens) est-il vrai que les gordons ont beaucoup de sang anglais? J'ai entendu dire qu'il avait eu à l'époque des croisements plus ou moins "frauduleux" alors rumeur ou sujet tabou??

La première retrempe connue, telle que je la décris dans un livre à venir (dans quelques années).
Bizarrement, la "fraude" n'est pas dans le sens où vous l'escomptiez. Pourtant celle-ci ne tient pas de bruits de couloir, elle est bien réelle, pour peu que vous vous penchiez sur les races qui nous tiennent à coeur. Mais en fait de fraude, il n'y en a point, ou alors, juste dans l'esprit des gens qui souhaitent en trouver !
Les races sont ainsi faites, qu'elles ont collaboré bien longtemps, avant que d'illustres inconnus légifèrent en pondant des standards tous basés sur des sujets issus de lignées expositionnelles.
Pour s'en persuader, il faut juste relire les standards morphologiques originels des trois setters.
"Si plusieurs éleveurs travaillèrent sur les origines de Laverack, seul P. Llewellin déjà fort prisé par E. Laverack, pour son opiniâtreté en élevage (son livre, lui étant dédié), réussit avec grand succès à utiliser des purs Laverack. Il faut toutefois constater que les meilleurs résultats obtenus par Llewellin le furent avec des chiens qu’il a su marier avec d’autres souches de setters et entre autres à des vieilles souches du nord de l’Ecosse, comme celle du chenil de lord Lovat, dont on pouvait dire qu’elle portait le vrai sang du chenil des ducs de Gordon. De là à penser qu’il existe à l’heure actuelle plus de “ vrai sang Gordon ” dans les descendants des purs Llewellin et dans les chiens qui en découlent directement, que dans tout ce qui porte une robe noire et feu outre-manche et sur le continent, il n’y a qu’un pas.
Llewellin utilisa principalement deux courants de sang chez les Laverack, Dash-Moll et Dash-Hill. Ces courants de sang furent croisés avec ceux des chenils de M. Statter et de sir Vincent Corbett, par les chiens Duke et Rhoebe, qui étaient les plus représentatifs de ces élevages. À partir de cette date, P. Llewellin s’attacha plus à produire des chiens très performants sur le terrain et délaissa quelque peu les expositions. Le type s’en trouva légèrement modifié par rapport aux purs Laverack. Il obtint des sujets plus hauts, mais aussi plus légers et plus rapides. Rhoebe de pur vieux sang Gordon, fut une excellente lice et donna trois chiens qui gagnèrent le champion Stake, trois années en suivant. De son mariage avec Duke, il faut citer les excellents, Dan et Dick qui se distinguèrent en field-trial. Ils étaient tous les deux de forte taille et très puissants. De couleur noire, blanche et feu, ces deux setters étaient nés et élevés par M. Statter et provenaient d’une portée de 18 chiots. M. Llewellin acheta donc une forte somme ces deux chiens, ainsi que deux jeunes chiennes de même sang Ruby et Dova. Ainsi monté, P. Llewellin fit ses premiers croisements, qui réussirent à la perfection, en redonnant de l’os et de la taille aux Laverack qui en manquaient cruellement. De plus ce nouvel apport de sang vint fortifier le caractère des Laverack qui en avaient bien besoin".
Ainsi sont nés les "Llewellin". Maintenant si par quelques effets du hasard, l'ascenseur a été retourné, cela peut s'appeler un retour aux sources. Pour ma part je ne m'aventurerai pas à jeter la première pierre.
Islo