Source : AFP
23 janvier 2008
Jacques DHOZE n'en revient toujours pas. Sur les 62 chiens
qu'il avait placés provisoirement à la SPA de l'Indre, 42 ont été euthanasiés.
Début décembre, alors qu'il doit être hospitalisé, ce pâtissier de 54 ans
demeurant à La Vernelle confie ses chiens à la Société protectrice des animaux.
Champion de Belgique, d'Italie, du Luxembourg, d'Europe et des Etats-Unis avec
ses cockers, cet amateur avait présenté depuis 1994 ses bêtes à plusieurs
concours avec une certaine réussite. Mais aujourd'hui la plupart de celles avec
lesquelles il a tant partagé ne sont plus là. « Avant de rentrer à l'hôpital,
explique-t-il, j'ai commencé par appeler une première SPA où tout était
complet, c'est finalement la SPA de l'Indre qui a accepté de me les prendre. »
« Les chiens manquaient de soins et ceux qui ont été euthanasiés devaient
l'être, affirme aujourd'hui le patron du refuge. Certains étaient aveugles,
d'autres très âgés, en mauvais état de santé ou avec des grosseurs ou
présentant des tumeurs », se défend la SPA. Jacques Dhoze, lui, ne décolère pas
et vient de saisir la justice. « Je veux savoir ce qui s'est réellement passé
et pourquoi on m'a fait cela. On m'a tué pour 75 000 € de passion et d'efforts.
si il m'arrivait une chose pareil je serais capable de tout



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