01 sept. 2007 10:20
La question des déchets ne se pose pas, car si l'on est frileux on entreprend pas une telle démarche. D'autre part sur des portées très pointues, il est impensable de vendre les sujets, et de les placer. Ce pour deux raisons, la première est la prise de risque qu'aucun éleveur peut actuellement envisager supporter, la seconde est qu'il est impensable de lâcher dans la nature des sujets qui sont le fruit d'une sélection serrée et dont on doit connaître les qualités sur le terrain.
Il n'y a pas de méthode universelle. Tout se fait en ayant parfaitement apprécié les qualité des géniteurs en présence et surtout leurs capacités à transmettre.
Lorsque l'on marie deux sujets, les chiots n'ont pas les qualités du père additionnées à celles de la mère, mais la moitié de celles du père et la moitié de celles de la mère. C'est en serrant en consanguinité que l'on arrive à obtenir des qualités communes et identiques. D'autre par, si cette pratique permet de fixer les qualités, elle permet également de fixer les défauts, et un sujet n'est jamais porteur que de qualités ou que de défauts. Donc lorsque l'on élimine des défauts, on élimine également des qualités. Si la consanguinité ne permet pas de rentrer de défauts dans la lignée, elle est également imperméable aux qualités, sans apport de sang nouveau, mais dans ce cas là on n'est plus en consanguinité.
D'où l'intérêt de mener deux lignées parallèles sur les mêmes courants de sang, avec des utilisations sur des biotopes différents, car de toute façon c'est la vérité du terrain qui permet de choisir.
Il faut relire le papier sur la consanguinité et bien étudier le papier de Nérac. Il n'est pas loin de la vérité, en tout cas de la mienne.
Islo