Alors Cassaire, si je peux me permettre: Ne perds plus de temps avec tes raws et conserve les comme de précieux négatifs, c’est tout. Je te dis comment je procède mais ma devise étant « ce qui est bon pour moi ne l’est pas FORCÉMENT pour l’autre », tu en prendras ce que tu voudras.
J’utilise Lightroom (le Photoshop des photographes et non des graphistes). Il n’a que mille avantages contre Photoshop et un seul inconvénient: il ne peut pas faire ce que son grand frère fait dans 1% des cas. Mais l’idée de génie de ce logiciel, outre de maîtriser toutes les tâches du photographe, c’est que toute action est virtuelle, réversible donc sans risque de perte et surtout sans aucun poids de mémoire. Tant que tu n’exporte pas tes images pour l’utilité dont tu as besoin, ton disque dur n’a pas à s’alourdir de toutes les versions que tu auras préparées. C’est une interface complètement virtuelle, sauf si tu lui demande un exemplaire en sortie. Tous les logiciels avant lui t’obligent à enregistrer ton travail et bim, un poids de mémoire. Lorsque tu importes tes images de ton réflex ou compact, tu les vois toutes apparaître en double. La première en raw ou dans sa version la plus lourde (compte tenu des informations graphiques qu’elle contient) et une autre en jpg. Je me sers bien de la première mais ce n’est pas son caractère raw qui m’intéresse, juste son poids qualitatif. Même si in fine j’envisage une sortie jpg pour le web, elle aura pour source ce fichier matrice. Je choisis donc la première version de la première image de ma séquence. Je lui impute tous les paramètres que je sais être les meilleurs pour mon boîtier, pour mon objectif et pour toutes les conditions particulières de mes prises de vue. Je clique sur « copier les paramètres ». Ensuite, j’affiche toutes les images de ma séquence que je sélectionne toutes et je clique sur « coller les paramètres ». Et là, miracle, toutes mes photos se transforment selon mes exigences en dix secondes chrono et pour 0 poids de mémoire. Évidemment, chacune d’elle mérite ensuite une attention particulière et des ajustements de curseurs obligatoires, mais là on entre dans un « métier » que seules des années d’expérience et des milliers d’images traitées aident à interpréter. On parle d’oreille absolue en musique (que je n’ai pas) mais on pourrait parler d’oeil absolu en photographie (numérique et argentique) qui permet d’ « accorder » n’importe quelle image à une nécessité donnée. Et pour finir, (pour l’instant), on peut reprendre l’historique d’une photo sur Lightroom à tout moment et ad vitam eternam sans jamais alourdir son disque dur. Pour d’autres questions de technique(s) et/ou de matériel, si je peux aider n’importe quel(le) collègue de ce forum...
PS: De même que le meilleur pédigrée du monde (et le plus cher des fusils) ne garantiront pas la meilleure chasse possible (c’est juste l’une des conditions), le meilleur matériel photo du monde ne garantit pas la meilleure prise de vue...