Dans le collimateur de l’office de la chasse des Deux-Sèvres, la bernache du Canada risque d’avoir du plomb dans l’aile. Pourquoi tant de haine ?

Plumée de gris, le cou noir éclairé d'une large gorge blanche, elle ne manque pas d'élégance. Pourtant, la bernache du Canada est persona non grata sur notre territoire, déclarée « exotique » et « envahissante » en 2010. Ces jours-ci, l'office national de la chasse et de la faune sauvage lance un appel : dans l'espoir d'évaluer et localiser ses populations dans les Deux-Sèvres, il invite surtout la population à lui signaler l'oiseau (1).
Herbivore
Pourquoi tant de haine ? « La bernache est essentiellement herbivore », explique-t-on à l'ONCFS où on l'accuse d'être « à l'origine d'importants dommages en agriculture ». A la charge du volatile, on ajoute les déjections qui posent « des problèmes de salubrité des plans d'eau » et « son comportement agressif envers les autres anatidés (oies et canards) ».
Parallèlement, l'ONCFS a entrepris de contrôler les installations où elle est élevée. « Il est interdit de relâcher cet oiseau dans la nature » et, pour en détenir comme oiseau d'agrément sur des plans d'eau, « chaque éleveur doit être titulaire d'une autorisation préfectorale de détention et marquer ses oiseaux ». Sa commercialisation est réglementée.
La suite

http://www.lanouvellerepublique.fr/Tout ... t-le-monde