Ce matin, première journée de chasse sur St Etienne de Fursac!
-7°C à sur l'affichage de la voiture et le frein à main bloqué.
Un coup de pince plus tard, direction un beau petit bois bordant la vallée de l'Ardour.
Le givre a cristallisé la moindre parcelle de végétation et le soleil se levant envoie des reflets scintillant dans toutes les directions.
C'est magnifique...mais malheureusement trop froid pour que la partie de chasse soit correctement menée.
Qu'à cela ne tienne, nous allons en profiter pour découvrir ce nouveau territoire et laisser divaguer notre esprit à quelques rondeurs littéraires…
Après une heure de ballade, la température se stabilise autour de 0°C et les effluves commencent à s'évaporer.
Nous descendons dans une mouillère de près d'1 ha boisée par quelques jeunes arbres aux couleurs inconnues. De grosses touffes d'ajonc viennent ponctuer le paysage et j'attends intérieurement un envol de quelque oiseau sauvage ; ici, tout peut surgir, de la bécasse à la sarcelle, de la bécassine aux faisans sauvages.
Cali semble très motivé à l'idée de remonter légèrement sur ma gauche, dans un sous bois un peu moins humide mais où je distingue de loin une jolie souille de sangliers.
Je m'approche doucement, enjambe un ruisseau cristallin, et observe...Cali n'arrive pas à démêler le sac de nœuds odorant qu'à laisser l'animal malin!
Soudain, à quelques mètres devant moi...je l'aperçois.
Mordorée, cuivrée, son croupion blanc me salut d'un flafla moqueur. C'en est trop! Cali, ébahi, n'a rien vu venir...elle lui est partie à 20m devant le nez sans qu'il ne la vit.
C'était trop beau et malheureusement pour la chasse, Cali ne l'ayant pas bloquée, la belle s'en est allée sans qu'un gramme de poudre ne soit brûlé.
Nous la cherchâmes longtemps avant que la faim tiraillant, je décide de rebrousser chemin et de rentrer au bercail...non sans prendre mes notes habituelles concernant les circonstances de cette belle matinée (et au passage, en notant sur la carte ce petit ruisseau qui reverra mes bottes dès l'ouverture prochaine de l'autre belle creusoise...la fario
)
Fourbus et gelés, c'est une bonne potée qui nous attend ce midi....
Adrien revient... 
Mon bonheur? le regard de mes setters...
pour ce récit.. Moi je soupsonnerai le Barman du café.. Ils ont toujours une oreille qui traine, et cela ne m'étonnerait pas que ce soit un bécassier ne voulant pas que tu fasses cette belle remise ! Je suis sûr que le café que vous avez pris était en fait les restes du fond de la machine ! !:mrgreen:
