Dimanche, super soleil. Pas trop en forme , mais je propose quand même une promenade familiale et dominicale sur une petite piste "gentille" (traduisez "presque horizontale"). Am'ka est bien entendu de la fête, et en forme, lui !
Alors que nous restons sur la piste, notre zèbre explore les taillis et petits bois de chaque côté, saute ou traverse je ne sais combien de fois le ruisseau et commence à prendre une couleur absolument pas en rapport avec les pantalons propres et les escarpins de ses maîtres...
Au retour, alors qu'on approche de la voiture, nous réalisons que le chien n'est pas revenu au contact depuis un moment (il n'a pas le grelot). Je repars dans l'autre sens... Bingo ! Il est de l'autre côté du ruisseau, en bordure du bois, à l'arrêt, assis, le museau frémissant, le regard fixe en direction d'un énorme roncier.
Tant pis ! Je saute le ruisseau, me fraie un chemin dans les ronces vers la lisière, malgré les conseils de madame qui se voit déjà obligée de raccommoder le veston et je bloque à deux mètres du chien. Rien ne bouge. Je voudrais sortir le portable de la poche mais les ronces me retiennent. Je suis ligoté ! "Allez, coule mon grand..." Mais ça, il ne sait pas trop. D'habitude, c'est moi qui coule ou bien on coule ensemble. Une minute passe et brusquement, un grand bruit d'ailes mais à trois mètres de moi, dans le roncier. Je n'ai rien vu mais elle a mis un moment à sortir, elle a dû y laisser quelques plumes !
C'est la sixième que je "vois" cette année.
Alors, cet après-midi, on a tenté notre chance chez nous (la piste de dimanche est sur une autre ACCA). Une petite heure, le temps de piquer une bonne suée, mais sans le moindre coup de nez.
Les quelques copains bécassiers du secteur ne sont guère plus heureux.