Belle démonstration Titou, le PMA ne veut pas dire grand chose effectivement. Si sur ma commune tous les chasseurs tuent 30 bécasses (d'ailleur elles n'y sont pas), l'année suivante il n'y en restera pas une pour revenir...
Un extrait d'une étude parue menée par la fédération Nationale des chasseurs :
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Une typologie plus fine :
La combinaison du type de validation (départementale ou nationale), de la prise ou non d’un timbre gibier d’eau et du nombre annuel moyen de sorties de chasse permet une approche typologique simple, première étape vers des analyses plus complexes faisant appel à des analyses factorielles. Cette approche fournit des silhouettes sur lesquelles peut se fonder une politique de communication. Leur description précise serait trop méticuleuse pour ce document.
Cette analyse met cependant en évidence les deux axes principaux d’évolution dans la pratique cynégétique : l’équipement-consommation, tant en matériel (armes, chiens, matériels généraux ou spécialisés, déplacement, hôtellerie,…) qu’en connaissances (revues, livres, participation à des comptages ou des opérations de promotion) et la spécialisation sur certains types de gibier (gibier d’eau, petits migrateurs, cervidés).
Les silhouettes de type A : 24 à 26 sorties de chasse par an
Le traditionnel :
Représente 32 % des chasseurs de France. Il acquitte la seule validation départementale et chasse au plus à 10 km de sa résidence. Plus âgé, il est par contre un peu au dessous de la moyenne nationale pour la plupart des postes à descriptions cynégétique ou économique. Il ne va pas chasser à l’étranger.
Le connaisseur équilibré :
(10 %) acquitte en plus soit un timbre gibier d’eau, soit une validation nationale. Il va chasser jusqu’à 25 km de sa résidence. Son équipement est important. On chasse beaucoup le sanglier dans ce groupe, d’où des dépenses chez le vétérinaire plus élevées.
Le connaisseur perfectionniste :
(2 %) acquitte une validation nationale et un timbre gibier d’eau mais ne se déplace pas en moyenne, à plus de 50 km. Cependant, il est l’un des clients importants pour l’hôtellerie cynégétique. Il chasse tout type de gibier mais avec assez peu d’intensité. Il participe à toutes les activités possibles et son équipement est complet.
Les silhouettes de type B : 11 à 13 sorties de chasse par an
L’occasionnel :
(25 %), soit le quart des chasseurs de France, comprend en partie de nouveaux chasseurs mais aussi des chasseurs fragiles quant à leur implication dans la chasse. C’est cette population de pratiquement 400.000 chasseurs qui pose les plus graves problèmes en terme d’érosion démographique. Evidemment, on ne rencontre pas l’occasionnel à l’étranger.
L’éclectique :
(6 %) à validation départementale ou nationale, avec ou sans timbre gibier d’eau, a un tableau de chasse très diversifié (du pigeon au renard, des grives au chevreuil). Il peut être rural ou urbain. Il a aussi les cotisations les plus élevées, soit pour des sociétés communales, soit pour des actions, soit aussi pour des associations spécialisées. Il se déplace parfois très loin de sa résidence.
Le perfectionniste occupé :
(1 %) est une variante du précédent. Il habite toujours une ville assez importante. Ses déplacements par sortie sont importants. Il chasse peu mais se tient au courant. C’est un consommateur de nombreux types d’équipements (il a le plus haut taux d’équipements en jumelles !). C’est lui qui fréquente le plus les sociétés de chasse organisées. C’est aussi le second meilleur client de l’hôtellerie cynégétique. Son tableau sanglier est élevé.
Les silhouettes de type C : 50 à 65 sorties de chasse par an
Ce sont d’une manière générale des spécialistes. Tous ont nettement plus de chiens que la moyenne nationale.
Le spécialiste petit migrateur :
(18 %) est un chasseur de type traditionnel mais spécialisé, en particulier sur la chasse aux grives. Il se déplace moins souvent en voiture (à moins de 7 km). C’est par contre un important consommateur de cartouches. Il est aussi plus âgé que la moyenne nationale.
Le sauvaginier :
(3 %) est un spécialiste du gibier d’eau. Il a donc le plus fort taux d’achats d’appelants, de bottes. Il a presque toujours un véhicule spécialisé. Moins rural, il est aussi nettement plus jeune que le chasseur moyen (presque deux ans). C’est pratiquement le seul à présenter un tableau de chasse avec d’autres canards que le colvert. Il ignore le sanglier.
Le veneur :
(2 %) a toujours une validation nationale mais ses principales chasses sont proches (moins de 30 km de sa résidence). C’est lui qui a le plus grand nombre de chiens (5.3). Il a acheté apparemment moins de jumelles et de lunettes dans les trois dernières années,… parce que ce sont des équipements qu’il possède depuis longtemps. Evidemment cerf et chevreuil caractérisent sont tableau de chasse, dans lequel les faisans sont presque absents.
Le passionné :
(1 %) a le tableau de chasse le plus important. Il se donne les moyens de l’obtenir par ses armes (le taux le plus élevé d’utilisation), sa consommation de munitions, son équipement, ses chiens (en moyenne 2.8), ses locations, ses déplacements en France (premier client de l’hôtellerie cynégétique) ou à l’étranger (là aussi premier rang mais à égalité avec le connaisseur perfectionniste). C’est aussi l’un des plus assidus au comptages ou aux aménagements. Bref, un chasseur qui ne compte ni sa peine, ni sans doute son budget.
La proportion des différents postes de dépense :
En 1992, le loisir chasse entraînait une dépense individuelle annuelle de 1.204 euros."
Les bécassiers nous sommes dans la dernière catégorie, LE TABLEAU DE CHASSE LE PLUS IMPORTANT.... L'étude complète, même si elle ne parle pas de bécasse; est là
http://www.chasseurdefrance.com/decouvrir-la-chasse-en-france/qui-sont-les-chasseurs/profil-sociologique-des-chasseurs/Ci dessous extrait issus de ce lien ETUDE DE 2009.
http://www.ecosociosystemes.fr/becasse.htmlEn France, la bécasse est le scolopacidé qui paie le plus lourd tribut à la chasse. Selon les statistiques de l'ONC (Office National de la Chasse), le nombre d'oiseaux tués chaque année, en France s'élèverait à plus de 1 500 000 ! Ce chiffre considérable représente 40 % des prélèvements effectués sur l'Europe toute entière (non compris la Russie). Plus de la moitié de ces oiseaux est tuée dans les départements qui bordent les côtes françaises.
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Carte de pression de chasse à la bécasse :
En rouge, les deux département bretons (Finistère et Morbihan) totalisentplus de 300 000 oiseaux tués par an.
En orangé : les départements où l'on tue jusqu'à 80 000 oiseaux/an/dépt.
En violet, lesdépartements où l'on tue jusqu'à 35 000 oiseaux/an/dépt.
Team des Kilouptout sans poêmes.