Salut Charly,
Je suis d'accord, mais quand on voit le nombre de chasseurs prêts à s'investir dans la gestion des territoires de plaines, la tendance n'est pas bonne.
En Bourgogne, rien ou presque n'est fait. Il est vrai que ce n'est pas la région appropriée, le cerf et le cochon étant le seul centre d'intérêt sauf entre le 20 septembre et le 15 octobre.
Pourtant les corvidés ne sont pas protégés, et on peut sur simple demande écrite, organiser des battues de régulation en mai, au moment où les premiers jeunes sont volants. Un garde peut les affuter également très facilement. Un piègeur agréé peut entretenir une cage à corvidés et des nasses à pie bavarde sur simple déclaration.
On peut mettre des abris à coté des agrainoirs pour les protéger, on n'en voit très très peu. On peut obtenir très facilement des subventions pour replanter des haies basses dans les cultures intensives. Chez nous c'est rarement à l'initiative des chasseurs.
Les territoires qui tournent au delà de 5 couples de perdrix au 100 ha (Seuil minimum de conservation de l'espèce pour pouvoir en tirer quelques unes d'après une étude ONCFS), font de la régulation, de l'amènagement.
C'est la même chose pour le lièvre, en Côte d'Or les densités entre les secteur où il y a des amènagements passifs (bandes abri et vignes) et les zones de cultures intensives, vont d'une échelle de 1 à 15.
C'est un gâchis mais c'est la région qui veut ça. Les chasseurs ne se sont pas subsitués à l'intensification de l'agriculture, alors qu'ils l'ont fait un peu plus dans certaines autres régions.
Il y a bien eut quelques initiaties de GIC soutenus par la FDC, mais quand je vois ce qui est entrepris comparé à ce que j'ai pu voir dans le Nord ou d'autres département où je n'ai pas participé mais avec lesquels j'ai échangé, c'est ridicule de perdre du temps.
Enfin ce que tu as pu voir est peut-être le résultat de lâcher d'oiseaux reproducteurs subventionnés par notre fdc, à savoir des oiseaux qui sortent de 9 mois de parcs et qui n'ont aucune défense. Cela fait 3 ans qu'ils jettent des milliers d'euros par les fenêtres de cette façon pour se donner bonne conscience vis à vis du déclin du petit gibier.
Je vais me renseigner pour savoir si ce n'est pas ce qu'ils viennent de faire, comme ils l'avaient fait l'an dernier.
Sur ma commune ils l'ont fait, et ils ont mis 2 agrainoirs pour 600 ha
, pour des oiseaux qui ne se sont jamais nourri naturellement
. Sachant que l'un d'entre eux est vide depuis 9 semaines. Je leur ai proposé mes services, mais j'attends toujours une réponse
Je crois que je vais prendre du blé de l'autre territoire et le remplir, à moins que l'on me voit et m'accuse d'empoisonnement.
A+
je distingue dans le colza à peine levé une paire de pattes qui ressemble fort à un oiseaux . Demi-tour , je m'arrête , les corneilles s'envol et je trouve un perdrix adulte encore toute chaude les tripes à l'air , je ne quite pas les 2 corneilles des yeux 
100 mètres plus loin elles replongent toutes les deux sur un couple de perdrix 
, pas de couvert dans cette culture , elles arrivent finalement à sauver leurs peaux de justesse en se réfugiant dans une de ces trop rares haies qui borde ce champ , les corneilles se posant à proximité d'elles je leur ai donné un coup de main pour ce dégager de cette situation pour le moins inconfortable . 
