Forums.bluebelton.com

Ça sent l'automne !
.

Alors on en profite encore une fois... Il doit bien rester quelques petites fleurs... Allez, on part à la recherche d'un grémil signalé dans le coin de Pista (enfin, pour moi, c'est un prétexte...)


Le cayolar de pista gagnekoa (traduisez Pista d'en haut)




Depuis le cayolar de Pista pekoa (je vous laisse traduire...)


La cascade, je vous y ai emmené déjà, mais cette fois, vue depuis le versant opposé


Pas de grémil, au moins sur le versant visité à quatre pattes parfois car la grande herbe sèche (brachypode penné) qui le couvre est très glissante et la glissade serait longue et d'issue douteuse...
On y a retrouvé, sentant l'automne aussi, la gentiane ciliée et une raiponce globulaire tardive.
.

Super balabe. Pas de champ' dans les bois ??

coureur des bois a écrit :

Super balabe. Pas de champ' dans les bois ??

On a eu une poussée après les premiers orages début août... Ensuite un ou deux par-ci par-là... Je n'ai pas cherché beaucoup ces derniers temps mais hier je n'ai rien vu dans les pâturages, ni rosés, ni coulemelles... Rien non plus, ni bon ni "mauvais", dans la petite zone boisée qu'on a traversée...

merci pour cette promenade imagée,on s'y croirait.

Comme tu dis, çà sent l'automne : les matins sont devenus frais, la nuit tombe vite et un signe qui ne trombe pas ... les hirondelles se sont rassemblées sur les fils.

Ca commence doucement par ci par là en cevennes et Lozère. La pluie arrive, à suivre.....

J'ai dit "à quatre pattes" mais pas toujours... sauf que là, je n'ai pas pu continuer et si la copine avait attendu pour prendre la photo, c'est sur le c... que je me verrais descendre les marches !

Comme toujours une superbe ballade, bien imagée, ca donne envie, mais que ce doit être dur...

fais chier , j en reve moi qui voit que de l eau , des gabians, et des touristes , vivement la retraite que je fasse un peut le tour de si belle régions .

pour cette jolie balade qui sent l’automne à toute saison les paysages sont splendides

moi ? j'aurais trop peur de "rouler" en bas !

Notre groupe d'amateurs de "petites fleurs" s'étant agrandi de quelques landais et gens de la plaine, je pensais leur proposer une sortie en haut de chez nous... Alors,ce matin, avec une météo favorable, me voilà parti vers mon coin aux aconits, pour voir ce qu'il reste...
Au cayolar, le gros du troupeau vient de démarrer. Il reste 7 brebis porteuses des grosses cloches, qui ne passeraient pas dans le dédale de rochers avant la forêt et qui auront le privilège de descendre en bétaillère cette première partie des 30km.
Bavardage 5min avec les bergers et tout le monde s'en va.
Ça fait un drôle d'effet de se retrouver seul dans ce qui est devenu un désert !


Bon, ça ne dure pas : Am'ka commence à explorer le terrain et enquiquiner les traquets motteux et autres passereaux.
Première rencontre. Photo mais cueillette reportée au retour.


Autonne :


Les aconits encore en fleurs sont rares. Quelques pieds de Napel mais les "anthora" jaunes et les "Tue-loup" blancs sont complètement finis.


On va farfouiller dans les éboulis et descendre au-delà du cayolar d'en bas mais on ne trouvera rien. Il est trop tard, on reviendra l'année prochaine !


Petite compensation, vite fait. On file au Port de Larrau (1585m), où je pense retrouver quelques copines...
Les gentianes ciliées sont là


les gentianelles aussi


... ainsi que l'euphraise des Alpes, omniprésente


Et bientôt peut-être les palombes ?

Quels paysages et toujours des fleurs, ah la montagne!

jolies fleurs, encore une belle balade

Merci Jarailet

Superbe balade merci du partage

Toujours de belles balades,de supers photos et toujours une connaissance du milieu que tu arpentes,merci.

On va longer le ruisseau, sait-on jamais, et arrivés à la rigole, on va remonter la bordure, faire la crête et redescendre par les châtaigniers......
Loulou a bien compris le truc, sauf qu'il est arrivé en haut de la rigole quand je suis encore au bord du ruisseau.
Enfin, m'y voilà. Un sentier à peine marqué serpente sous les houx à deux mètres de la bordure. Je me baisse pour éviter une branche et je capte, juste devant mon pied, un petit "pied rouge". Bon, on ne sera pas bredouilles. En refermant le couteau, je crois en voir un autre, plus gros... C'est un cèpe, un vrai cette fois ! C'est parti, il y a une pousse dans ce coin que je connais assez bien...
Hélas ! Plus rien, même pas un "mauvais"... Mais je reste optimiste, j'ai "mes coins" en crête... Oui, mais la crête, il faut l'atteindre ! Normalement je traverse une fougeraie et je trouve un sentier... Là, bernique ! Plus de sentier mais un amoncellement d'arbres tombés squattés par les ronces. Enfin, un vague trou dans ce mur végétal et je rentre sous bois. Je pense atteindre un des sentiers perpendiculaires à la pente que je connaissais mais je me demande où ils sont passés ! Je monte, descends, espérant un trouver un mais je ne trouve que des tronçons vite impraticables. Les vaches qui habituellement marquaient les passages n'ont pas dû fréquenter beaucoup le secteur cet été ! Pire, je ne sais même plus à quel niveau je suis ! Avant ou après les châtaigniers ?? J'ai parfois l'impression que je retrouve un secteur connu les autres années mais ça ne dure pas... Comme ce gros secteur de houx... Bien vu ! Un gros cèpe et son petit frère quand même, pour me récompenser... Je continue à monter et il me semble reconnaître un sentier, enfin, un bout. Coup de chance : un autre cèpe, suivi d'une demi-douzaine de pieds rouges bien frais. Oui, c'est "mon" sentier, il devrait y avoir des cèpes dans les fougères... Rien !
Il est 11h30, il faut redescendre mais là, depuis le sentier, je connais !
Pensez-vous ! Des ronces partout, plus de passage. Ces sal.... de vaches n'ont rien fichu cet été !
J'atteins la voiture à 12h15, sanglant, suant et soufflant comme un boeuf (normal j'ai fait le boulot des vaches)......
C'est pourtant là-haut que j'ai pris "ma" bécasse l'an dernier mais je me demande si je vais y retourner cette année !!!

Merci pour ces superbes promenades

Allez, la dernière de septembre. Belle journée, pas trop chaude, pas trop de vent... Maintenant, restera-t-il quelques fleurs intéressantes...


Mais qu'est-ce qu'ils font en bas ?


Un gros nuage cache peu à peu le sommet... Qu'est-ce qu'on fait ?


Le nuage passe, se désagrège côté espagnol et n'est pas suivi par d'autres. On continue...
Sortie finalement plus fructueuse que prévu.
Entre autres, une Euphraise naine (aussi appelée Casse-lunettes) et un Aster... des Alpes.
.