J'habite un village dortoir de la périphérie de Dijon, nous avons 500 ha de plaine et nous sommes 8 chasseurs dans la communale.
Plus de 50% des habitants, et la totalité de ma rue çà part moi, ignorait qu'il y avait une société de chasse dans le village.
La raison: le psdt fait tout pour que la discrétion soit de mise: 3 emplacement de parking sur le territoire, pas de battue, le plan de chasse à l'approche pour éviter le bruit. 2 chasseurs max ensemble, etc. Bref ça se passe bien. C'est excessif, mais en zone dortoir périurbaine, c'est à faire pour continuer à bien chasser. De plus en raison des nombreuses collisions avec le GG, des amènagements perdrix, des prélèvements éffectué par les goupils sur les chats et les élevages familiaux, je dois avouer que nous avons plutôt bonne presse, et qu'un peu plus de pression est même gentilement demandée par certains
Etant aussi vététiste, je pars en vélo avec Madame dimanche après-midi, nous faisons une partie de notre territoire, et nous passons chez les voisins (Pour un chasseur, le membre de la société de chasse voisine est toujours un c-n, d'ailleurs "ce sont tous des c-n, ils ne respectent rien et si ils faisaient comme nous, y'aurait plein de gibier"
Langage connu ou pas?
)
Bref chez les voisins nous longeons un fossé, et un chasseur, cocotte mâle du matin fraichement abattue à la main, semi-auto chargé verrouillé dans la saignée du même bras, et à l'horizontal vers l'arrière, visant correctement l'axe du chemin dans notre direction, nous qui arrivions vers lui. Nous avons parcouru 80 m sous la menace, et une fois celle-ci passée je suis allé expliqué à Môssieur, l'épreuve que nous avions traversée, et qu'un tel fusil ne se tenait pas comme cela, surtout bien chargé comme il l'était.
Pour le coup il n'était pas d'accord, mais surtout qu'un c-n comme moi (Alors qu'il ne savait pas que j'étais de la chasse voisine
, ce qui aurait été une bonne raison pour lui de penser que j'en étais un, cf théorie décrite ci-dessus, ), ne connassait rien à la vie rurale etc... etc...
Et ben pour le coup, moi le c-n (cette auto clairvoyance à mon propos fera plaisir à certains....
), je me suis senti un pénible anti-chasse le reste de la balade.
Tout ça pour dire que oui, ils sont pénibles les antichasses, mais que pour la plupart s'ils pensent comme ça c'est qu'un chasseur leur a donné une raison de le penser, et que le premier ennemi de la chasse, quoiqu'on en dise, c'est à mon avis le chasseur.
Et c'est dommage que tous le monde trinque