Nous voila parti un matin d octobre avec mon pote Jp.Le temps est gris,magnifique journée en perspective.On attaque une montagne avec un fort dénivelé.
Les trois chiens partent comme des balles,un peu de gégène pour remettre ça en place .Ca y est ça tourne comme il faut, de grands lacets tout en repassant assez proche de nous.
LE spectacle est saisissant,mais les heures passent et toujours pas un oiseau et nous revoila parti.
Je sentais que Jp commençais à ralentir les jambes deviennent dures au bout de quatre heures de marche en montagne.
ON s arrète cinq minutes et je regarde les chiens ,deux sont tres haut et je dis à mon pote s il y a une bartavelle elle est la haut,et dans la minute ou je dis ça boom arret des deux chiens.nous voila parti à la montée au bout de cent mètre JP me dit ne m attend pas ,alors j accélère mais le coeur s accélère aussi, j appuie avec ma main gauche sur mes genoux.
Je suis au bord de la rupture et je repense à ce pingouin qui disait que nos chiens valaient rien.
ET je repars avec toute l énergie qui me reste ,trente ,vingt et brrroooouu ça décolle je lache un doublé tant bien que mal puis plus rien, plus de chiens.
Le cul sur un caillou je reprends mon souffle et JP me rejoins.
Jp me dit à ton coup de fusil les chiens ont pris la pente.Cinq minutes puis dix,j entends des eboulis et là devant nous les trois arrivent et dont un qui revient avec la bartavelle dans la gueule; l'emotion est grande,je pensais l avoir loupé.
Deux de ces chiens ont disparu ,c est une façon de leur rendre hommage.Ils nous ont tant donné.