Je crée un post différent de ceux sur le rappel parce que je suis au bout du rouleau avec Arsène. Je lis mille et un conseils sur l'éducation et le comportement en liberté, et je ne sais plus auquel me vouer.
Je parle ici d'un cas, et je ne voudrais pas avoir en guise de réponse tout ce qui se lit déjà à double ou à triple ailleurs.
J'aimerais savoir s'il existe d'autres setters qui ont la rare aptitude à se déconnecter littéralement de leur maître dès qu'il se savent en liberté dans un espace sans limites.
Je suis désarmée ce soir. Arsène fait de grands progrès lorsqu'il est en longe ou dans un enclos. Ce soir au cours, après pourtant une heure et demie de balade en liberté sur un autre terrain sûr, nous n'avons tout simplement pas pu travailler.
Arsène, pourtant calme à notre arrivée sur le terrain de travail, m'a bêtement échappé: j'ai lâché la laisse qui est tombée à mes pieds, le temps de me baisser pour la ramasser et Arsène avait déjà senti la liberté qu'il a prise et sans aucune limite.
Le terrain est entouré d'une haie de hauts sapins, et tout autour, des champs cultivés, et des routes de campagne; et une voie ferrée sur laquelle Arsène n'a pas manqué de finir sa course.
Dans les champs, il chasse et s'amuse à courir derrière de petits oiseaux en rase-mottes. Il ne m'entend pas, ne me voit pas, ne me sent pas, rien. Sa queue bat la mesure et si j'essaie de le baliser, il s'en va dans la direction opposée; comme un jeu: tu veux venir? je m'éloigne; mais toujours centré sur ses oiseaux.......Que je l'appelle ou non, aucune différence.
Je n'en peux plus; je n'ai aucune prise sur lui; ma monitrice voit honnêtement ce cas au-dessus de ses compétences.
Quand je l'ai vu galoper allègrement vers la voie ferrée, j'ai cru mourir (Surf est mort ainsi); alors il m'a fallu hurler à la mort et suplier tous les saints pour qu'il descende de la voie, par pitié; ce qu'il a fait. Il est resté près de 2-3 arbres, j'ai pensé que sa laisse s'était emmêlée par miracle et le retenait en contre-bas. Quand je suis arrivée près de lui, il était en fait couché de son plein gré, applati, et il m'attendait.
S'est-il seulement enfin rendu compte qu'il dépassait les bornes et que quelque chose de grave se passait....? Mais pourquoi faut-il en arriver là?
Qui peut sincèrement m'aider? Merci d'éviter les réponses anecdotiques...
Merci d'avance à tous