Week-end de vraie chasse bécasse. Des conditions difficiles, mais le trio, (Les chiennes et moi) a relativement assuré…
Vendredi aprem, sortie de 2h entre dernier coup de fil client et nécessité d'être à la sortie du collège à 17h. Bref, Retour à la maison en dérapage au frein à main, chargement des chiens dans les caisses au pied genre dégagement de gardien de but, gobage du sandwich durant le 1/4 de route, et nouvelle arrivée au frein à main devant la cabane de chasse.
Tout ce qu'il fallait pour une balade détendue et sereine surtout que le temps est trop doux, et une nouvelle fois le vent absent.
Aller à la chasse sans vent, c'est comme aller au BORD-L sans argent Très vite Excalibur trouve un premier oiseau ce qui me permet d'arrêter de penser au boulot. Mais ce territoire constitué d'ancien parcs à moutons envahis d'épines noires et de pins, est bon pour les lever, moins pour les prélever. Celle-là ne sera pas tirable. Beau Fla Fla au service de l'arrêt, mais invisible.
Le Souvenir du jour: Un oiseau qui se dérobe devant les chiens me passe devant et enfile un sentier sur 200 m. J'appelle la jeune Hartemiss et l'envois sur la remise supposée. Très joli touché d'émanation, mais le coulé la mène droit sur un résidu de grillage à mouton. Intelligemment, la chienne quitte l'émanation, revient en arrière trouve une trouée, et peu de temps après avoir pénétré sous le couvert , la cloche s'arrête. Excalibur arrive et arrête également la première émanation contre le grillage. En approchant je prends le temps de changer de cartouche car le tir risque d'être au bout du canon.
En entrant dans le sale je trouve Hartemiss écrasée en virgule. L'oiseau est bien là.
Je tente un pas chassé pour orienté la bécasse vers une trouée, genre: "Je vous en prie, c'est par là". Elle n'en a que faire, s'élève un peu et part vers la chienne à ras de terre. Là elle heurte le fameux grillage, tombe sur le sol, et ni une ni deux, piète tranquillement pour passer dans une maille et s'envoler au nez d'Excalibur de l'autre coté.
Je l'aperçois dans une trouée où je peux envoyer un coup, mais rien n'arrive. J'avais changé de cartouche, mais pour une raison inconnue, le sélecteur était positionnée sur le deuxième coup. Heureusement que le tir n'a pas fait mouche, car celle là c'était une cartouche à pâté pour cette distance.
Celle-là aura la vie sauve mais cette oiseau qui s'empale dans un grillage et qui tranquillement cherche la sortie, je vais l'avoir longtemps à l'esprit.
Nous aurons finalement 3 oiseaux différent.
Hartemiss retrouvera un oiseau et en arrivant sur place, je la vois couler ce qu'elle n'a jamais fait sur une bécasse avant aujourd'hui. Evidemment je lui dis c'est bien, c'est bien. Sauf que l'oiseau était encore là. Il s'envole dans le sale, mais aurait été tirable si je m'étais avancé au lieu de regarder. Noter pour la 3e fois au moins: Faire confiance à la naine shamallow…
Excalibur retrouvera dans le sale ce que je pense être le tout première oiseau de la journée. N'ayant rien d'autre à faire à moins de me ruiner visage et mains dans les épines, je décide de faire un grand tour pour me retrouver 50 m devant elle, sur une allée que nous avons dégagée pour les chasseurs de gros. Et effectivement, le coulée amène l'oiseau devant moi et je prélèverai une adulte de 380 Gr.
Samedi
L'après-midi me permet 2h30 de chasse sur l'autre territoire. Le temps est humide, et (trop) doux à mon goût. En arrivant au dernier village avant la montée vers les Hautes Côtes, je regarde la fumée qui s'échappe d'une cheminée. La fumée sort droite, pas déviée d'un cm par le moindre souffle….
Aaargh
Aller à la chasse sans vent, c'est comme aller au BORD-L sans argent J'ai choisi un secteur très pentu que je n'ai pas fait cette année. 3 oiseaux seront chassés, aucun ne sera verrouillé. Hartemiss en tiendra un plusieurs seconde, mais l'arrivée d'Excalibur au patron suffira à le mettre sur l'aile.
Nous quitterons la chasse à 16h30 dans la situation que j'imaginais à 14h00, frustré. J'aiimmme pas ce temps!
Ce matin.
Au départ de la maison, belle humidité, mais aussi un souffle d'air. Enfin! C'est parti pour 2h30.
Je commence par aller voir une vieille connaissance, levée 3 fois cette année, et même loupée une fois. Son fantôme était bien là, mais malgré un arrêt sur sa pose, et un arrêt sur sa pose habituelle de fuite, je ne la verrai pas.
La pluie s'en mêle et je m'engage dans un tour non fait encore cette année. Une première coupe très sale sera considérée comme vide, et on s'engage vers une pose connue. Excalibur est dans un bon jour, pratiquement toujours à plus de 100 m de moi, et avec un contact rare mais bien là. Hartemiss est plus en retrait.
Les chiennes prennent plus de 200 m d'avance vers la pose, et il me semble ne plus entendre la cloche. Mais en arrivant à proximité, je vois les 2 chiennes à la course, bien excitées genre "t'aurais du être là, on en a vu une". Je les engueule en me disant qu'elles ont peut-être fait une approche à l'emporte pièce… Pas le moral, une chance sur deux que ça ait basculé de l'autre coté de la combe, chez les voisins.
Mais Excalibur ne lâche pas l'affaire elle part au galop sur notre coté de combe, et après une bonne boucle, la cloche ralentit et j'entends le bip au loin. L'oiseau s'était bien remis là, une chance sur deux pour cette pose de fuite. Je l'accroche en faisant coulé la chienne. Une jeune, de 270 Gr seulement. A coté de l'adulte de 380 Gr, ça fait un monde…
En continuant le tour, Hartemiss en arrêtera une en lisière, mais j'entendrai voler en allant au point. Si ça part à gauche, c'est en arrière par rapport à notre sens de marche et on la retrouvera la semaine prochaine, si c'est à droite, on la retrouvera devant… Ca devait être à gauche car on a pu rien vu à part la pluie jusqu'à la voiture.
Gros week-end pour les pattes des chiens et du mâitre. 8 oiseaux différents, quelques points, beaucoup de FlaFla, et un beau souvenir.