Belle petite séance de travail hier:
Le matin un brouillard à couper au couteau m'empèche de chasser avec les chiens que je ne peux plus voir après 50 m...
Je décide de renter et de revenir l'après midi
A 14 h grand soleil, il n'y a quasiment pas de chasseurs et la plaine est à moi..
J'attaque avec mon jeune Oscar dans une repousse de colza. Beaux lacets de 300m de chaque coté. En bout de colza le chien coupe son lacet remonte 20m et se plaque. Je m'approche fait couler et un perdreau isolé part. Je ne fait que le desailer et il rentre à patte dans le colza
Je recule et relance le chien qui l'arrete à nouveau. le perdreau part à patte et devant son refus de rapporter, j'envoie ma vieille Malice 13 ans qui me l'apporte sans problème...
Rien dans les betteraves
J'insiste dans les colza
Après avoir fait reposer et boire Oscar, je le relance dans une nouvelle pièce de colza. Parcours toujours grandiose mais les lacets sont plus irréguliers, le vent tournant un peu.
En bout de colza, sur la bordure, arret.
Je fais couler à la botte puis le chien refuse d'avancer. Je vois à 7 m devant moi le tête d'un perdreau qui me regarde ...
J'avance et la compagnie d'une dizaine d'oiseaux explose devant moi.
Toujours mauvais tireur, je rate le doublé. Oscar charge le perdreau mais le laisse tomber. Je le pardonne car, avec cette chaleur, il a de la mousse jusque sur les oreilles.
Je décide de rentrer en faisant chasser le chien en 3/4 vent, ce qu'il négocie parfaitement.
Arret sur un labouré roulé, un billard.
Je n'y crois pas et je siffle pour le relancer. Oscar avance de 1 mètre et se plaque.
Arrivé à coté du chien je regarde soigneusement devant lui, sur la terre nue et je ne vois rien. Je fais un pas devant Oscar et 3 perdreaux demarrent (quel mimétisme). J'en décroche un et j'envoie Mousse au rapport.
au total 4 arrets, 3 perdreaux et la confirmation que mon setter italien est un "grande cane".
