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Sortie sous une pluie battante, avec la quasi certitude que les compagnies de gris seront à l'abri le long des lisières, et donc très difficiles à prendre pour Will qui manque d'expérience dans ces conditions.
Ce qui ne m'empêche pas de le lancer.
Il faut bien qu'il apprenne et que je travaille sa résistance physique...
Grand, grand barrage de Grande Quête, balayant les betteraves , les labours et les colzas, sans se préoccuper des limites des champs.
Je rencontre un chasseur, ahuri et affolé, qui me fait
"Vous chassez avec ça ?????"
"Ben, oui "

Une heure sans baisse de pied.
Je suis ravi.
Enfin, dans un petit guéret, arrêt brutal (je trouve que Will manque de félinité sur ses prises de point).
Il est bien à 400 m...
J'y vais en espèrant que des chasseurs qui ne sont pas loin du chien ne viennent pas tout gâcher, mais ils me connaissent, moi et mes chiens, et je les vois raccrocher leurs chiens et attendre la suite des évènement. Merci à eux...
J'arrive au chien et décolle un perdreau isolée qui tombe au coup de fusil .
Will démarre au coup de feu pour se précipiter rapporter...
Je ne peux que le féliciter en songeant qu'il va falloir retravailler le dressage du SEF.
Les chasseurs ont du apprécier le spectacle, car l'un d'eux me fait signe de la main, pouce levé

Je relance un laçet et je rentre...
D'ailleurs ma veste huilée commence à prendre l'eau....

Ca fait 2 semaines que les chiens n'ont droit qu'a de grande balade, a part Vasco qui vendredi est allé faire une petite seance dans les betteraves en concours club.

Dimanche matin, comme toujours, je prend Vasco pour la matinée, nous sommes trois au démarrage, réduction de la quête de Vasco pour éviter tout problème. Vu le temps j'explore les bordures, mais nada, rien, en fait j'arrive toujours après un groupe, et vu la bruine, les oiseaux sont restés sur les lieux de lâchés. Quand d'un coup Vasco me plante un arrêt en lisière de bois à 250m, c'est un perdreaux, qui s'envole en sous bois, pim pam, ca vole :(.
Vasco m'arrêtera une poule en sous bois, qui m'évitera la bredouille du matin.

L'après midi, je sors Feever, objectif, lui donner confiance dans des biotopes differents, et sans son compère de balade.
Vu ce que j'ai aperçu le matin, c'est une sortie éducative, sans mise en présence sur deux heures, avec 10mn de repos au milieu. Le petiot commence à prendre son terrain dans des endroits inconnus. En plaine comme au bois il s'étend correctement. Bon il m'a très bien arrêter les perdreaux dans les cages de rappel. Il les prend vraiment de très très loin, je vais devoir passer bien plus au large avec lui.
Journée positive pour l'évolution de Feever, Vasco comme son maitre s'est un peu fait chier le matin, a courir après rien, sans vraiment savoir ou a bien pu passer le gibier. Mais ca c'est depuis que je chasse, jour de pluie en début de saison = jour de galère pour moi. Pour Vasco le seul point positif est le rapport de la poule assis, dans la main :)

bravo à Gibus pour ce premier prélèvement
il y en aurait eu une de vue par chez nous ...............
je pense qu'il ne s'agit que de bécasses sédentaires descendues sous les 1000 m du fait de la neige de vendredi et samedi ???

bannette26 a écrit :

gibus38 a écrit :

C est vraie que c est une immense joie à chaque fois que je prélève la 1ère (comme vous tous) que je partage avec mes chiennes.Seulement cette année ,le prélèvement a été plus tot que les autres saisons.

en principe je lève les premières aux alentours du 16 octobre espérons que cette année soit identique aux année précédentes

Salut banette,

J'espère que tu vois juste, mais je crains que nos belles ne soient pas au rdv et surtout vu l'état de sécherresse qu'elles ne restent que très peu de temps à moins qu'elles s'installent en terrasse avec en guisse d'amuse bouche un bol de lombric !!!
A+ coco

preux a écrit :

Sortie sous une pluie battante, avec la quasi certitude que les compagnies de gris seront à l'abri le long des lisières, et donc très difficiles à prendre pour Will qui manque d'expérience dans ces conditions.
Ce qui ne m'empêche pas de le lancer.
Il faut bien qu'il apprenne et que je travaille sa résistance physique...
Grand, grand barrage de Grande Quête, balayant les betteraves , les labours et les colzas, sans se préoccuper des limites des champs.
Je rencontre un chasseur, ahuri et affolé, qui me fait
"Vous chassez avec ça ?????"
"Ben, oui "

Une heure sans baisse de pied.
Je suis ravi.
Enfin, dans un petit guéret, arrêt brutal (je trouve que Will manque de félinité sur ses prises de point).
Il est bien à 400 m...
J'y vais en espèrant que des chasseurs qui ne sont pas loin du chien ne viennent pas tout gâcher, mais ils me connaissent, moi et mes chiens, et je les vois raccrocher leurs chiens et attendre la suite des évènement. Merci à eux...
J'arrive au chien et décolle un perdreau isolée qui tombe au coup de fusil .
Will démarre au coup de feu pour se précipiter rapporter...
Je ne peux que le féliciter en songeant qu'il va falloir retravailler le dressage du SEF.
Les chasseurs ont du apprécier le spectacle, car l'un d'eux me fait signe de la main, pouce levé

Je relance un laçet et je rentre...
D'ailleurs ma veste huilée commence à prendre l'eau....

je serais a la place des chasseurs je demanderais ton emploi du temps pour venir te voir chasser ils doivent se gratter la tete

deux vues dimanche par un chasseur qui faisait le pied dans un massif voisin de chez moi...je vais aller faire un tour aujourd’hui

c'est bon signe elles arrivent.demain j'avais l'intention de prospecter quelques remises mais sans espoir il faut bien trop chaud et surtout bien trop sec

sortie de 2 h hier mais ............rien , la neige a déja fondu sur les sommets et les "migrantes" n'arriveront surement pas avant la fin du mois ........Patience

Il vaut mieux qu'elles attendent encore un peu, parce que sec comme c'est....
Elles ont intêret à faire suivre la chignole

Salut Bannette ,ne pars pas pessimiste,il peut toujours y avoir une agréable rencontre meme par temps sec.Tu nous le diras demain dans ton résumé.

Quand tu vois que je me ballade encore en slip dans le jardin à 10 heures du soir !! Hier aprèm sous le toit de la terrasse 34° y'en a marre !!

et bien Gibus je reste pessimiste une sortie de 2h30 et rien absolument rien! une chaleur a te couper le souffle
Les bois sont sec les chiennes sont épuisées au bout de 2h00 hormis du trafic de sangliers y a rien d'autre,en principe je fais toujours partir une paire de ramier et bien même pas. J'ai vu simplement une dizaines de grives.en plus la pluie n'est pas prévue au programme avant belle lurette

Ici les sous bois ne sont pas secs,c'est pas hyper mouillé non plus.Sortie de deux heures ce matin,RAS

Première sortie samedi dans le bugey et deux levées en 5 heures et dimanche une levée en 4 heures. Pas évidant avc la pluie toute la journée. Le tir est difficile car 2 mètres après l'envol elle est déja cachée par les feuilles. Mais bon les 2 étaient contante de retourner au bois et encore plus avec les premiers arrêts de bécasse. Ce week-end je ne peux pas y'aller , il va falloir attendre pour les prochaines levées.

jojo34 a écrit :

Quand tu vois que je me ballade encore en slip dans le jardin à 10 heures du soir !!

ah, c'est pour ça qu'elles n'ont pas encore osé descendre les belles !!!

t'as raison ..armé et dangereux

Trés gros passage de grives ce matin , quelques une dans le carnier mais, sa passé haut ,un peu trop haut, bonne matinée quand même

Dimanche,16 octobre.
Je suis accueilli par un brouillard à couper au couteau à mon arrivée sur le territoire de chasse.
Visibilité à guère plus de cinquante mètres, et ça ne risque pas de se lever avant midi…
Il va falloir serrer les chiens et faire ce que je déteste, chasser au sifflet.
Pas question de lâcher Will, puisque, justement, je travaille son envergure de quête.
Donc toute cette matinée va reposer sur Bill, le vétéran, qui connaît par cœur la musique…
Après avoir été chercher le vent , en en profitant pour enfumer un pigeon qui passe au dessus de ma tête, égaré dans le brouillard, j’attaque des pièces de colzas, trempées par la rosée, sans trop y croire.
C’est de la chasse en musique.
Dès que Bill est au bord de disparaître dans la brume, « tut, tut » et le chien coupe son laçet repasse devant moi, « tut, tut », pareil de l’autre côté.
C’est frustrant, désagréable et pour tout dire chiant…
Je vois voler un perdreau, sans avoir bien pu voir ce qui s’était passé.
Par contre je vois très bien l’arrêt qui suit, un peu plus loin.
Ca vole, pan, le perdreau tombe (alléluia ! ) et Bill fait un rapport parfait…
Une pièce de colza, deux puis trois et rien d’autre…
Je suis sur un chemin pour aller chercher un guéret, et je suis inattentif.
Merde ! Bill en a profité pour partir dans le brouillard.
Je siffle à tue tête, mais Bill ne revient pas.
Tout en sifflant, j’avance sur le chemin et, brusquement, émergeant du brouillard, j’aperçoit Bill écrasé à l’arrêt en plein milieu du chemin en direction d’une petite haie.
Je referme le fusil, j’avance et jaillit une grosse compagnie du sillon séparant le chemin et la haie.
J’épaule, je prends un oiseau et je tire…
Une volée de plume, l’impression que ça tombe de tout côté…
Médusé, j’en oublie que j’ai encore un deuxième coup et je regarde partir la compagnie pendant que Bill, qui s’est précipité au rapport me ramène, un, puis deux, puis trois perdreaux…
Un triplé avec une cartouche, ça ne m’était jamais arrivé !!!
Finalement, un 20, même servi par un branquignol comme moi, ça peut être meurtrier…

L’après midi, le brouillard s’étant levé, j’ai pu sortir Will, qui après deux tapes excusables par vent tournant, m’a verrouillé magistralement un perdreau isolé dans un colza déjà à la hauteur du genou, suivi d'un excellent rapport.
Will, à chaque sortie, devient de plus en plus « chasseur » et commence à parfaitement négocier son terrain tout en prenant de l’assurance et de l’envergure….

La suite au prochain numéro...

Humm..... je pense que tu dois tirer des leçons de cette sortie mémorable preux !!! et te décider à chasser à l'aveugle, dans le brouillard ou une autre solution ? tu t'en fout de ton œil directeur! tu ne cherche pas à comprendre tu épaule et tu fermes les deux yeux !!

Une idée encore.. tu nettoie tes lunettes avec la "gratoune verte" spéciale casseroles.. qui sais ce que cela pourrait donner ?
..bon je te laisse ..faut que je retrouve la gratoune!!! parce que moi ce WE j'ai tirer des 53 grammes en calibre 12 par paquet de 3 dans des vols de 100 palombes et hormis une épaule douloureuse. ..

bj à tous;
1ere becasse lévée hier en plein bois au sec, le temps de trouver ma chienne à l'arret je n'ai que pu entendre son flop flop avant de la voir pomper.impossible de la retrouver, les 1ers passage qui suivent les grives et palombes, grosse surprise sur un territoire inconnu et un petit bois. Belle surprise.

Dimanche, 9H15:

Ma petite de 7 mois et demi, est arrêtée en plein champ aux abords d'une grosse touffe d'ajoncs. Coutumière du fait depuis maintenant 3 semaines, je m'attends à voir décoller un faisan ou une rouge encore endormie... Et bah non, la touffe se met à remuer un bref instant et je vois détaler un beau capucin que j'arrêterai de mon premier coup de 7 1/2. Deuxième lièvre en deux dimanche et la petite qui progresse de sortie en sortie. Hâte de la voir sur nos scolopax dans une quinzaine de jours...

On pourrait appeler cette journée la « journée des tapes ».

Les seuls couverts qui restent dans la plaine sont maintenant les colzas qui atteignent une taille respectable (au dessus du genou), ce qui ne facilite pas la quête des chiens …ni la montée des émanations.
J’ai fait chasser Bill et Will en couple…
Will en mode Grande Quête (ça y est, il est reparti !), mais Bill ne se laisse pas faire et ça barde…
J’ai droit à 3 tapes (deux pour Will, une pour Bill) dans ces fameux colzas sur des perdreaux isolés.
En bout de lacet, à plus de 400m, Will verrouille dans un petit guéret, petit point blanc, tout là bas là bas…
Et je vois Bill, revenant du diable vauvert, prendre le patron à une trentaine de mètres de Will.
J’y vais en marchant, fusil cassé, comme toujours.
Au passage, une petite caresse, j’appuie Bill sur son patron.
Je referme le fusil et j’avance vers Will. Je suis encore à une dizaine de mètres de lui quand démarre une jolie compagnie de perdreaux.
Je rate le doublé, mais un perdreau tombe.
Les deux chiens se précipitent au rapport (ah la, la, le SEF !!! ), mais c’est Bill qui gagne.
En fait c’est plutôt bien, car faire rapporter le patronneur est la bonne méthode pour consoler celui ci de s’être fait coiffer par le chien arrêteur.

En revenant vers la voiture, Bill claque un arrêt en bordure d’un colza, toujours au diable.
Will patronne ! Bien !
Je vais à Will, que je raccroche à la laisse, laisse que je confie à ma femme, car je n’ai pas une confiance absolue sur la fermeté du patron de Will.
Je fais couler Bill à la botte.
Son coulé le fait entrer dans ce maudit colza et là, Bill perd l’émanation…
Je me prépare à raccrocher pour reculer et relancer en espérant que le chien pourra reprendre ces perdreaux.
Je suis penché sur le chien, fusil ouvert, bien sûr, quand ffffrrrrrr , deux perdreaux giclent dans mon dos. Le temps de refermer mon fusil en catastrophe, les oiseaux sont déjà loin et je les salue d’un tir évidemment inefficace…

Résultat des courses, UN perdreau.

merci pour cette narration comme d'hab, fort sympa merci Preux !

merci pou ton CR à ce que je vois tu t'éclate à fond sue les perdreaux

ce matin, sortie de 2h30, une seule levée, une bécasse prélevée.(une adulte)